Le PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar a affirmé, mercredi à Alger, qu’il avait été convenu avec six partenaires de réviser les prix du gaz naturel algérien qui leur est exporté, en attendant de poursuivre les négociations avec les autres partenaires.
En marge d’une cérémonie de signature de plusieurs accords entre Sonatrach et le groupe italien ENEL, M. Hakkar a fait savoir qu’il avait été convenu de revoir les prix d’achat du gaz naturel avec six partenaires sur onze.
A ce propos, le PDG de Sonatrach a annoncé la fin des négociations avec le partenaire espagnol Naturgy sur la nouvelle tarification, faisant savoir qu’un accord sera conclu dans « les tout prochains jours » dans ce sens.
A une question sur la possibilité d’augmenter le volume des exportations du gaz naturel vers le marché espagnol, M. Hakkar a indiqué que la capacité du gazoduc Medgaz reliant l’Algérie et l’Espagne, estimée à 11 milliards M3/an, était exploitée en entier et « nous honorons aujourd’hui nos contrats à 100% avec la partie espagnole ».
Au sujet des accords signés mercredi avec le groupe italien ENEL et sa filiale en Espagne ENDESA , il a expliqué qu’il s’agissait de revoir les cours du gaz naturel exporté aussi bien vers l’Italie que vers l’Espagne, « aujourd’hui que le marché international du gaz connait une hausse surprenante des prix ».
Les accords conclus concernent également « l’augmentation des quantités de gaz destinées à ces clients, notamment l’Italie, tout en convenant des quantités supplémentaires de gaz naturel à exporter en 2023 et 2024 ».
Ces accords, a-t-il assuré, sont l’aboutissement de plus de six mois de négociations, affirmant que les nouveaux prix et les volumes supplémentaires « restent confidentiels ». C’est dire que la relation entre Sonatrach et le groupe ENEL et sa filiale ENDESA, sont établies selon des contrats de longue durée, conclues avec ENEL en 2001 et avec ENDESA en 2011.
De son côté, le représentant du groupe ENEL, Claudio Machetti a fait savoir, dans une déclaration à la presse, que la formule du contrat de longue durée représentait, pour la partie européenne, la meilleure formule à même de contribuer à la stabilité des approvisionnements.
B. T.