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Xavier Driencourt, Abassadeur de France en Algérie : « J’aime l’Algérie et j’ai de l’amitié pour les Algériens »

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Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie accompagné par les ministres algériens des Finances et celui des Travaux publics et des Transports

L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt a prononcé un discours du cœur ce 14 juillet, à l’occasion de la célébration de la fête nationale de la République française.

Xavier Driencourt a rappelé à ses hôtes, qu’il a reçus dans sa résidence sur les hauteurs d’Alger, la phrase qu’il avait prononcée, il y a de cela 4 ans, en quittant l’Algérie en 2012 : «On ne sortait pas indemne de plusieurs années en Algérie».

Le représentant diplomatique de l’Hexagone en Algérie n’a pas caché sa joie et son bonheur de se retrouver à Alger dans cette même résidence qu’il avait occupée de 2008 à 2012 où il a reconnu des visages de certains de ses amis Algériens et Français venus assister à la traditionnelle fête du 14 juillet. Dans son discours empreint de sincérité et d’émotion, Xavier Driencourt a exprimé son amour pour l’Algérie et son amitié pour le peuple algérien.

«De l’amitié, mais aussi du respect et de l’estime pour votre indépendance, votre culture, votre sagesse. Si ce n’était pas le cas je n’y serais pas revenu. C’est exceptionnel, vous le savez, de nommer à deux reprises la même personne dans le même pays, et pour tout dire, l’Algérie est le seul pays où cela a eu lieu. Il y a dix ans, Hubert Colin de Verdière, Secrétaire général du quai d’Orsay est revenu à Alger comme ambassadeur ; aujourd’hui, c’est moi, Inspecteur général qui y revient. Il y a de ce fait, et je pense que c’est utile, une sorte de continuité.», lit-on dans son discours.

Xavier Driencourt croit dur comme fer à la construction d’une relation d’exception entre l’Algérie et la France loin des formules politiques.

Et pour réussir un tel projet, il a appelé tout le mode à apporter sa pierre à l’édifice. «Rester chacun regardant l’autre et tourné uniquement vers le continent auquel chaque pays appartient, nous ne serons rien ; ensemble, parce que l’Algérie appartient à ce vaste continent africain, parce qu’elle a aussi l’intelligence, la finesse et la sagesse de plusieurs cultures, entre autres les cultures méditerranéenne, musulmane et africaine, parce que la France est, par son histoire, une porte d’entrée en Europe, parce qu’elle connaît aussi votre histoire et aime ce continent, ensemble, les deux pays peuvent écrire une page d’histoire», a-t-il ajouté

Et de continuer : «L’Algérie et la France, ce n’est pas seulement un récit tumultueux, ce n’est pas seulement une question d’économie ou d’investissements, c’est beaucoup plus que cela, c’est aussi et avant tout une affaire de cœur, d’amitié et d’affection»

Toutefois, le diplomate français reconnait la difficulté de la tâche qui l’attend pour relever cet «immense défis». Pour lui, l’Algérie qu’il a retrouvée, 5 ans après, a changé, elle n’est plus la même que celle qu’il avait quittée en 2012 a-t-il dit.

Xavier Driencourt inscrit son retour en Algérie sur le registre de la continuité de l’œuvre qu’il avait entamée en 2008 et achevée en 2012.

«Laissez-moi vous dire en dernier lieu que je n’ai peut-être pas réussi au cours de mon premier mandat, à remplir tous mes objectifs : la période était plus compliquée ; revenir à Alger aujourd’hui est la preuve de mon engagement, de ma détermination et de l’immense confiance que j’ai dans l’avenir et la force des relations algéro-françaises», a-t-il dit à ce sujet.

Hacène Nait Amara

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