Mort sur ordonnance ? La journaliste palestinienne de la chaine qatariote Al-Jazeera, Sherine Abou Aqla, a été assassinée, le mot est juste, ce mercredi matin par la soldatesque de l’entité sioniste, à Jenine.
Et Jenine, la journaliste aux airs d’ange et au professionnalisme pur jus et à laquelle les téléspectateurs du monde entier ; les algériens en tête, témoignaient une empathie jamais démentie, depuis son apparition à l’écran en 2020.
22 ans ! Toute une vie au service d’une cause, la plus noble, celle de son peuple et à sa nation avec laquelle elle se confondait.
Sur tous les fronts et ils ont été de tout brûlants et dangereux, Sherine combattait l’establishment sioniste avec un microphone, une image, une voix et des compte rendus criants de la moindre vérité.
Une femme, doublée d’une journaliste, le crime double et odieux et là. Sherine a- t- elle fini par devenir trop gênante ?
Ce matin, elle a semblé être clairement un choix ciblé ; une proie innocente dans le viseur d’un sniper humanoïde qui a ajusté la tête, celle où a toujours bouillonné la révolte de Sherine Abou Aqla et l’art de déshabiller le nouvel apartheid en Palestine occupée.
Un fait, un méfait, un crime contre l’humanité. Qu’en pense le monde libre, champion des droits de l’homme, de la liberté de la presse, puisque c’en est un de délit, nonobstant le simple droit à la vie et dont l’entité sioniste représente le plus horrible avorton ?
Que l’on ne s’y méprenne pas. Sherine n’aura été qu’une martyre qui vient allonger la liste de centaines de milliers d’autres, depuis la Naqba.
Pendant ce temps l’occident s’émouvait et condamnait comme un seul homme, pour reprendre la formule consacrée, le moindre geste affichée du moindre footballeur en signe de compassion à la Palestine meurtrie.
Sherine Abou Aqla, froidement assassinée ? L’Entité sioniste, comme ses mentors savent pourtant que les martyrs ne meurent jamais.
Azzouz K.