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Sahara Occidental : Washington insiste sur un processus politique conduit par l’ONU

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Un porte-parole du département d’état américain a affirmé, lundi, que Washington soutenait un processus politique «crédible» au Sahara occidental et qui sera conduit par les Nations-unies en vue de concrétiser la stabilité dans la région. Répondant à une question de la chaine américaine «Al Hurra» , lundi, sur la politique des Etats-Unis envers le Sahara occidental, le porte-parole a indiqué que «Washington soutient un processus politique jouissant de la crédibilité et qui sera dirigé par les Nations unies, en vue de concrétiser la stabilité et assurer l’arrêt de toutes les hostilités».

Et d’ajouter : «Nous nous concertons avec les parties sur les meilleures voies à même d’arrêter la violence et de concrétiser un règlement durable». «Nous soutenons vigoureusement les efforts des Nations unies pour la désignation rapide d’un envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental. Nous sommes prêts à participer activement avec toutes les parties pour soutenir cet envoyé», a-t-il affirmé.

La déclaration du porte-parole du département d’état vient appuyer celle de Joey Hood, secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, lors de sa visite la semaine passée dans la région. «Notre position claire est : Nous voulons voir un processus dirigé par l’ONU qui aboutit à un accord acceptable par toutes les parties et qui mène à la paix et à la stabilité, c’est ce qu’il y a de mieux pour la région et c’est (l’approche) à laquelle nous allons consacrer notre temps, notre énergie et nos efforts», avait notamment déclaré Joey Hood dans un entretien à l’APS au terme de sa visite en Algérie. En juin dernier, le département d’Etat américain avait évoqué un changement d’approche de la part de l’administration du président Joe Biden concernant la question sahraouie.

«Je n’ai rien à annoncer pour le moment, mais je pense que si vous regardez le Sahara occidental dans le cadre de l’approche plus large de la région adoptée par l’administration précédente dans le contexte des accords d’Abraham, c’est là que l’on constate une certaine» différence d’approche, avait alors déclaré le porte-parole du département d’Etat, Ned Price en référence à la reconnaissance par l’ancien président Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur ce territoire occupé.

En mars dernier, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, avait également exhorté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à accélérer la nomination d’un envoyé personnel au Sahara occidental, soulignant le soutien des Etats-Unis au processus des négociations politiques entre les deux parties (Maroc et RASD), parrainé par l’ONU. Le dernier envoyé onusien au Sahara occidental, l’ancien président allemand, Horst Kohler a démissionné en mai 2019, officiellement pour des raisons de santé. Le dossier du Sahara occidental est revenu au-devant de la scène, après l’annonce par le Front Polisario de la fin de son engagement vis-à-vis du cessez-le-feu conclu en 1991, en réponse à l’agression militaire marocaine dans la zone tampon d’El Guerguerat.
R. I.

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