L’Algérie a gagné le pari après le succès du sommet arabe, dont les résultats constituent une nouvelle pierre dans l’action arabe commune, relève la revue « El Djeïch » dans son denier numéro.
« L’Algérie a créé l’événement arabe par excellence. Après une absence de trois ans du fait de la pandémie de coronavirus, notre pays a accueilli les dirigeants arabes lors d’un sommet historique, dans une conjoncture régionale et internationale extrêmement complexe ayant affecté, d’une manière ou d’une autre, la région arabe dans son ensemble », note la même source.
« Comme il était attendu, notre pays a gagné le pari après le succès tant espéré du sommet arabe, dont les résultats ont été considérés, à juste titre, comme une nouvelle pierre dans l’action arabe commune », souligne-t-on.
Pour la publication, « l’Algérie qui a été la capitale arabe en abritant les travaux de ce 31e sommet arabe, après avoir œuvré avec succès à la réunification des rangs palestiniens, a fait du jour du déclenchement de notre glorieuse Révolution, de par sa symbolique profonde, une occasion pour resserrer les rangs arabes », une démarche reflétant « la gratitude du peuple algérien envers l’appui et le soutien apportés par les pays et peuples arabes à la glorieuse Révolution libératrice ».
L’Edito fait observer aussi que « la présence à ce sommet des frères arabes sur la terre des Martyrs, a également été une précieuse occasion pour participer avec le peuple algérien aux festivités commémoratives d’un des évènements les plus chers de sa glorieuse Histoire », soulignant que c’est « un évènement qui a fait œuvre de source d’inspiration dans la perspective de cristalliser et de formuler une vision d’avenir, à même de contribuer à une renaissance arabe globale, à un moment où le monde s’oriente de plus en plus vers la constitution de blocs et d’alliances ».
Dans le même sillage, la publication a estimé que « le succès éclatant du sommet de Novembre confirme une fois de plus le génie de la diplomatie algérienne, dans un contexte régional, continental et international marqué par des changements et des fluctuations ouverts à toutes les possibilités ».
La publication ajoute que « grâce à son intense activité diplomatique, l’Algérie a pu faire ses preuves dans le traitement de nombreuses questions, grâce aussi à sa politique rationnelle, fondée sur une coopération fructueuse avec les pays arabes dans divers domaines, conformément au principe immuable et fondamental de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, de soutien aux causes justes, au premier rang desquelles figure la cause palestinienne, dont l’Algérie aspire à ce que cette dernière demeure toujours au centre de l’attention arabe et internationale ».
En ce sens, la publication a rappelé que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune « a exprimé, dans une démarche qui constitue une première, la disponibilité de l’Algérie à agir au niveau des Nations unies pour que soit accordé à la Palestine un siège à part entière au sein de l’Organisation des Nations Unies ». Au regard de la conjoncture internationale exceptionnelle qui exige des Etats arabes d’adopter des positions fortes, le sommet d’Alger a veillé au « renforcement de l’action collective constructive et efficiente pour mettre un terme aux crises que connaissent certains pays arabes », note la même source.
La publication mentionne également que les acquis du sommet « sont à mettre au crédit de l’Algérie, notamment en ce qui concerne la cause palestinienne », soulignant que « la satisfaction et les éloges exprimés par les frères arabes après la signature par les Palestiniens de la +Déclaration d’Alger+, issue de la Conférence sur la réunification pour l’unité nationale palestinienne, a été le fruit de la mise en œuvre p ar l’Algérie de toutes ses énergies et capacités diplomatiques sous la conduite du Président Tebboune, pour la concrétisation, sur le terrain, de la nouvelle Algérie ».