Accueil ACTUALITÉ Révision du tarif de l’eau : Berraki apporte des précisions

Révision du tarif de l’eau : Berraki apporte des précisions

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Dans un entretien accordé, dimanche, au Quotidien liberté, le ministre des Ressources ne eau, Arezki Berraki, a jugé utile de lever toute ambigüité sur les supputations autour de la hausse des tarifs de l’eau potable.

Faisant le distinguo, le ministre a affirmé que pour la consommation humaine, la tarification de l’eau allait continuer  à être soutenue, au moment où pour les autres usages, elle devrait être considérée pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un produit économique, soumis aux règles commerciales fondamentales, suggérant clairement ainsi que cette question doive impérativement participer «d’une vision globale et intersectorielle», a-t-il indiqué.

En tout état de cause, Berraki  concède que toute hausse des prix ne pourra  être envisagé «avant une amélioration substantielle du service public de l’eau et un accès généralisé et sécurisé pour tous les Algériens», concluant que pour l’heure le sujet n’était pas à l’ordre du jour.

Evoquant, par ailleurs, la situation de la sécurité hydrique, le ministre des ressources en eau s’est voulu rassurant, soutenant que : «Les réserves hydriques du pays permettront de s’approvisionner jusqu’à la fin de l’année sans rupture malgré le faible niveau de pluviométrie enregistré dans différentes régions du pays», dira-t-il.

Il précisera que la distribution de l’eau potable était assurée dans 75% des communes du pays, pointant, toutefois, que «27 wilayas dont la situation hydrique est fragile, ainsi qu’un nombre inacceptable de zones d’ombre qu’il faudra prendre en charge au plus vite».

Il n’a pas manqué, non plus, de mettre en exergue la disponibilité réelle de la ressource relevant qu’au niveau des eaux superficielles, il est noté «une baisse exponentielle» des écoulements., rappelant que «l’Algérie est passée de 6,5 milliards de m3 à la fin des années 70 à 5 milliards de m3 dans les années 80, pour descendre à 4 milliards de m3 dans les années 2000», a-t-il avancé.

Enfin et s’agissant des coupures d’eau au niveau de différentes régions du pays,

Berraki les impute, dans de larges proportions  aux incidents techniques et, dans de nombreux cas, à la vétusté des réseaux.

Il retiendra, néanmoins, que son secteur a fait face à environ 500 incidents

majeurs, 50% en moins que l’année 2019,  pour dire, en conclusion qu’il y  a une amélioration sensible de la situation, sur ce plan.

 Azzouz K.

 

 

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