La pression internationale s’est accrue sur le Maroc afin de cesser sa répression des civils et militants des droits humains sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, indique Crisis Group.
Le groupe international a souligné dans son rapport de juillet que la pression internationale vise à contraindre l’occupant marocain à arrêter la répression des Sahraouis, qui s’est considérablement intensifiée après la reprise de la lutte armée au Sahara occidental à la mi-novembre.
Le rapport note en outre, que la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme, Mary Lowlor, avait appelé, début juillet dernier, le régime marocain à « cesser de cibler les défenseurs des droits de l’Homme et les journalistes qui défendent les questions de droits humains au Sahara occidental occupé et au Maroc, et leur permettre de travailler sans représailles ».
La responsable de l’ONU, ajoute le rapport, a condamné les traitements cruels, inhumains et dégradants et la torture infligés aux militants et prisonniers sahraouis.
Le rapport se référant sur les données d’Amnesty international, souligne l’escalade de la répression contre les militants en faveur du droits du peuple sahraoui à l’autodétermination, signalant 22 violations des droits de l’Homme commises par des agents de l’occupation marocaine à l’encontre des militants des droits de l’homme sahraouis.
R. I.