Les marchés des fruits et légumes devront connaitre durant le mois de Ramadhan prochain une offre abondante et une stabilité des prix au vu des indicateurs de production enregistrés, a indiqué samedi à Alger le président de l’Association nationale des commerçants et des artisans (ANCA), M. Hadj Tahar Boulanouar.
S’exprimant lors d’une rencontre avec les représentants de la Commission nationale des mandataires de fruits et légumes organisée par l’ANCA pour évoquer les différents mesures à même d’organiser les marchés de gros et préparer le mois sacré du Ramadhan, M. Boulanouar a fait savoir que les marchés des fruits et légumes devront connaitre une disponibilité dans l’offre permettant la satisfaction de la demande nationale sur les différents produits, durant et après, Ramadhan mais aussi une stabilité des prix.
Les pouvoirs publics vont créer des marchés de proximité durant le mois de Ramadhan, a-t-il rappelé, appelant à la nécessité d’arrêter les listes des commerçants devant exercer dans ces marchés au moins 20 jours avant le mois sacré afin d’en faciliter l’approvisionnement. M. Boulanouar a évoqué avec les mandataires des marchés des fruits et légumes les propositions devant être soumises aux autorités concernées, lesquelles portent essentiellement sur la promotion des marchés de gros des fruits et légumes et le règlement des différentes préoccupations des commerçants dans ce domaine.
Parmi ces propositions figurent notamment l’association des opérateurs privés dans l’organisation et la gestion des marchés, dans le cadre de sociétés par actions (SPA), ou à défaut contraindre les communes au respect du cahier des charges régissant ces structures.
Faisant état d’un déficit de plus de 500 marchés de proximité au niveau national, le même responsable a appelé à la réalisation en nombre important ces marchés, notamment aux environs des agglomérations.
Aussi, il a appelé au renforcement, à la promotion et au développement des activités de l’emballage des produits, mettant en avant le rôle de l’emballage et du conditionnement des produits dans la commercialisation.
La question des locaux commerciaux inexploités a été également évoquée lors de cette rencontre, les intervenants ayant insisté à ce propos sur l’impératif de les recenser et de les redistribuer.
Les représentants des mandataires des fruits et légumes ont soulevé également leurs préoccupations et présenté des propositions visant l’organisation et la promotion des marchés de gros conformément aux normes internationales en vigueur.
R. E.