L’Algérie ne renoncera jamais au dossier de la mémoire et ne marchandera avec aucun pays cette question, a affirmé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
« Nous avançons aujourd’hui pas à pas dans ce dossier, et ils savent pertinemment qu’il s’agit d’une question à laquelle nous ne renonceront jamais », a soutenu le président de la République au sujet du dossier de la mémoire lors de son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, diffusée samedi sur les chaînes de télévision et de radio nationales.
Concernant le traitement de ce dossier par l’Algérie et la France, le chef de l’Etat a indiqué qu' »il y a eu un heurt dans le passé, mais aujourd’hui nous sommes devenus réceptifs à l’idée d’examiner les événements importants ayant marqué notre mémoire à l’époque coloniale ».
Il rappelé, à ce propos, la création d’une commission mixte composée d’historiens des deux pays, qui a entamé ses travaux récemment, formulant le souhait de voir » une entente suffisante » entre les deux parties pour parvenir à des « résultats tangibles » à ce sujet.
Dans le même contexte, le président de la République a souligné l’importance d’inclure, dans les manuels scolaires des deux pays, l’histoire de la résistance populaire contre l’occupant français et les étapes qui l’ont suivie.
Il a également relevé la nécessité d’approfondir l’écriture de l’histoire de la lutte du peuple algérien, une lutte qui a duré plus de 132 ans, considérant que « celui qui ne connaît pas l’histoire de son pays et ne glorifie pas ses martyrs, ne peut pas aller loin ».
R. N.