L’opérateur historique de la téléphonie mobile, Mobilis, a vivement dénoncé, via un communiqué rendu public, mercredi, «une propagande mensongère, visant à semer le trouble et la confusion» tant au niveau du public qu’auprès de ses personnels.
Une campagne de dénigrement qu’il explique par une volonté cachée de saper le moral de ses travailleurs, en tentant de porter atteinte à son image de marque sur le marché algérien.
Pointant «la diffusion de rumeurs mensongères sur des projets fictifs, de prétendus chiffres astronomiques et des accusations sans fondement», l’opérateur national dénonce «des mensonges entretenus et financés, dans le but évident de semer le doute et créer le trouble dans les esprits».
Véritable cabale ? Le fait parait gravissime, au regard des moyens peu orthodoxes mis en œuvre pour casser une dynamique de succès avérés, traduite un chiffre d’affaire toujours grandissant et des efforts inlassables pour répondre à l’attente des millions d’usagers dont le nombre, incontestable, fait de Mobilis l’opérateur number One sur le marché nationale de la téléphonie mobile.
Dans ce sens, il y a lieu de souligner que de par son statut d’opérateur publique, Mobilis ne craint pas d’aller au charbon en allant se déployer dans des régions, à l’image du Grand Sud, économiquement peu rentables mais dont les populations apprécient grandement la démarche.
Son seul talon d’Achille reste cette insuffisance de couverture des réseaux, indépendante de sa volonté, née des difficultés à implanter ses relais- BTS, notamment dans la Capitale.
Une opération qui implique l’autorisation, soit des services d’urbanisme, soit des collectivités locales. Une occurrence qui laisse la voie ouverte, parfois, à des pratiques occultes et à la concurrence déloyale.
Et cela reste loin d’être une simple vue de l’esprit. D’où «les mensonges entretenus et financés», tel qu’on pourrait, aisément, le comprendre dans le communiqué de Mobilis.
Azzouz Koufi