Le Président de l’Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP), la présidente de l’Association des distributeurs de produits pharmaceutiques (ADPHA) et le président du Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO), respectivement Dr Abdelouahed Kerrar, Mme Hassiba Boulmerka et Dr Messaoud Belambri, viennent d’annoncer, dans un communiqué de presse rendu public jeudi 29 juin, un appel pour le maintien de la majoration de prix du générique.
Les membres de la de la Fédération algérienne du médicament (FAM) disent avoir pris connaissance « avec stupéfaction d’un projet initié par Direction de la sécurité sociale, en vue de mettre fin au système de majoration de prix pour la vente de génériques et de produits de fabrication nationale ».
Les signataires du communiqué ont souligné que «cette majoration, qui est partie intégrante du prix final aux consommateurs, a été mise en place depuis quelques années afin d’inciter les pharmaciens d’officine à promouvoir auprès de leurs patients la consommation de médicaments génériques».C’est le cas notamment pour ceux d’entre eux qui sont fabriqués localement.
Aussi, « la FAM réaffirme sa conviction que c’est cette organisation qui, en mobilisant sur une même ligne de position les producteurs nationaux, les répartiteurs, les pharmaciens d’officine et les caisses de sécurité sociale, a été le fondement essentiel du succès de tout le système du tarif de référence, dont on sait qu’il permet aujourd’hui à ces mêmes caisses de réaliser une économie globale de ressources que nous évaluons à plus de 92 milliards de DA ces dix dernières années », lit-on dans le communiqué de la FAM
La FAM considère ainsi que les majorations de prix en faveur du générique et du produit local, loin d’être des fardeaux pour l’équilibre des caisses de sécurité sociale, participent au contraire très largement à la préservation de leurs ressources.
C’est pourquoi la FAM invite les responsables concernés à prendre garde à ne pas « scier la branche sur laquelle celui-ci est assis », sous prétexte d’une approche partielle et partiale de la notion d’économies de dépenses.
La même source rappelle que la FAM demeure elle-même particulièrement soucieuse de la préservation d’une organisation globale du marché pharmaceutique qui a permis jusqu’ici, et sur une période longue, de favoriser le développement de la production nationale, de soutenir la consommation du médicament générique et de baisser le niveau des prix sur le marché interne.
Karim Mesloub