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Législatives 2021 : entre la sérénité de Tebboune et l’erreur stratégique de ses contradicteurs

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Le Président de la République s’était longuement attardé sur les élections législatives de juin 2021, lors de sa rencontre avec la presse nationale, dimanche passé.
D’abord faut-il relever, tout de go, l’apparente sérénité du Président de la République à ce chapitre , notamment en se projetant résolument vers cette échéance cruciale, en dépit du récent slogan du Hirak, appelant à l’annulation de ces élections et , aussi, du boycott des partis majeurs, dits d’opposition radicale, à l’instar du RCD, FFS, Parti des Travailleurs et autres, même si, pour ce dernier, le mouvement de redressement qui a pris le pouvoir, pourrait changer le fusil d’épaule.
Erreur stratégique fatale ? La posture du camp démocrate, tendant in fine à la pratique de la chaise vide va booster de façon inéluctable le courant islamiste.
MSP, El Binaa, En- nahda et tout récemment FJD Adala de l’intransigeant contempteur du pouvoir pourtant, Abdallah Djaballh, se sont alignés sur les starting- blocks pour la conquête du Palais Zighoud Youcef.
Plus particulièrement, le ralliement, par rapport à ses alter- égos de la même mouvance, du chef du FJD à la cause des Législatives 2021 ne laissent aucun doute sur la volonté du courant islamiste à saisir l’aubaine de la défection de leurs ennemis les plus cordiaux pour partir à l’assaut de l’Hémicycle.
Ont- ils été foncièrement rassurés et convaincus par l’engagement du chef de l’Etat quant à la régularité et la transparence, cette fois, des prochaines joutes électorales.
Il faut croire que oui, Abdeladjid Tebboune prêtant presque le serment de «Bâtir une Algérie nouvelle fondée sur les choix du peuple».
De façon plus prosaïque, le Président de la République a soutenu résolument que les élections se tiendront, quelque soit le taux de participation, l’Etat s’engageant à mettre en œuvre les mécanismes les plus fiables pour une transparence totale et le respect des urnes, loin des pratiques en vogue à l’ère des quotas. «Une ère révolue», a-t-il asséné à ce propos lors de sa rencontre avec la presse.
Et de conclure, à la même occasion, comme pour balayer tout scepticisme en faisant savoir que «Si nous voulions une Assemblée sur mesure, nous aurions misé sur un parti donné», dira le Président, sans se départir de sa sérénité.
Les démocrates ont-ils raté la bonne occasion ? Le 22 juin prochain, on en saura un peu plus !
Azzouz K.

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