Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, vendredi soir, que l’Algérie et la France étaient deux Etats liés par des intérêts communs, les obligeant à travailler ensemble.
L’Algérie et la France, «sont deux grands Etats, en Afrique pour l’un et en Europe pour l’autre, qui ont des intérêts communs les obligeant à travailler ensemble, mais cette bonne intention se heurte parfois à des tentatives de lobbies de susciter des conflits, et par conséquent de nuire à ces intérêts», a déclaré le Président Tebboune, lors de son entrevue périodique avec des responsables de médias nationaux.
Evoquant les relations algéro-françaises à la lumière de la diffusion, par deux chaines publiques françaises, d’un reportage attaquant les institutions de l’Etat et le Hirak populaire, il a assuré n’avoir aucun problème avec son homologue français, Emmanuel Macron avec lequel il a dit avoir une entente quasi parfaite.
Le président Macron a fait montre, à plusieurs reprises, de positions «qui l’honorent» sur la question de la mémoire et les crimes du colonialisme frança is, a ajouté le président de la République, rappelant ses déclarations lors de sa visite en Algérie, et même en France.
Dans le contexte des relations extérieures toujours, le Président Tebboune a évoqué également les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis, dont il avait reçu, il y a quelques jours, l’ambassadeur en audience, soulignant «l’amitié de longue date et le respect mutuel» existant entre les deux pays outre les accords stratégiques ayant trait à la lutte contre le terrorisme et bien d’autres domaines.
Il a souligné, à ce propos, que pour les Etats-Unis d’Amérique, «l’Algérie est un pays qualifié pour la médiation, un pays stabilisateur dans la région». Ce constat, a-t-il ajouté «est tiré de l’histoire de l’Algérie, qui depuis l’indépendance, n’a jamais versé ni dans l’attaque, ni dans des partis pris pour les uns ou contre les autres». «Et l’histoire nous a donné raison», a-t-il conclu sur ce point.
Le Président Tebboune a cité également l’Allemagne, dont il avait reçu récemment l’ambassadeur, rappelant les relations bilatérales économiques importantes dans de nombreux secteurs. Il a précisé, par ailleurs, que la majorité de ces pays et bien d’autres, partagent la vision de l’Algérie concernant le dossier libyen et constatent de plus en plus que «l’Algérie avance sur la voie de la démocratie».
R. N.