Accueil A LA UNE Le président Tebboune : « Aller vers une économie productrice »

Le président Tebboune : « Aller vers une économie productrice »

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Le programme adopté par l’Etat pour atteindre l’économie de la connaissance a été élaboré à partir d' »une étude approfondie et un diagnostic minutieux de la situation » et sur la base d' »une vision prospective et d’une large concertation avec l’ensemble des acteurs », a affirmé lundi le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Dans son allocution à l’ouverture des travaux des Assises nationales sur l’économie de la connaissance, lue en son nom par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le Président Tebboune a évoqué la vision adoptée par l’Etat pour atteindre l’économie de la connaissance, indiquant « Je vous affirme que notre programme, que tout un chacun s’attelle à mettre en œuvre, a été élaboré à partir d’une étude approfondie et un diagnostic minutieux de la situation ».

Ce programme a été réalisé sur la base d’une vision prospective et d’une large concertation avec les opérateurs économiques, les partenaires sociaux et les experts, une vision qui prend en considération la nécessité pour l’Algérie d’adopter un modèle économique développé reposant sur la connaissance et l’innovation, a ajouté M. Tebboune.

Ce programme porte essentiellement sur l’élaboration d’un plan qui « garantit la qualité et l’efficacité de l’enseignement au cœur du système éducatif » et « encourage l’enseignement des matières scientifiques, techniques et technologiques, les modernise et les adapte à l’environnement socioéconomique du pays ».

Il repose, entre autres, sur « le développement des pôles d’excellence en partenariat avec l’institution économique », pour être au diapason du développement des sciences et des nouvelles technologies, de manière à développer l’économie nationale et à satisfaire ses besoins », ajoute le Président de la République.

L’axe relatif au « renforcement de la recherche scientifique et technologique et au soutien de la coopération entre les universités, les centres de recherche et les entreprises économiques », est aussi l’un des principes adoptés dans la concrétisation du programme dédié à l’économie de la connaissance.

Lire aussi : Ouverture des Assises nationales sur l’économie de la connaissance
Pour parvenir à l’objectif escompté, le Président Tebboune a mis l’accent sur « la nécessité de revoir l’approche d’emploi, à travers le soutien de l’entrepreneuriat et la consolidation de l’esprit d’initiative chez les jeunes », insistant sur  » l’accélération du processus de transformation numérique, à l’effet de consolider la bonne gouvernance et moraliser la vie publique à tous les niveaux ».

Pour le président de la République, l’enchainement logique avec lequel ce programme est mis en œuvre, « se veut une preuve de la détermination de l’Etat à amorcer la transition vers l’économie de la connaissance, de manière étudiée ».

Abordant l’investissement dans le capital humain, le Président Tebboune a relevé qu’en plus de l’installation du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies en tant qu’instance constitutionnelle visant à promouvoir la recherche scientifique dans les domaines de l’innovation technologique et de l’évaluation de l’efficacité des mécanismes nationaux de valorisation des résultats des recherches au profit de l’économie nationale, les efforts consentis par l’Etat dans ce sens, ont été couronnés par la mise en place de textes juridiques relatifs au plan de développement pluriannuel pour la mise en œuvre des programmes nationaux de recherche scientifique et de développement technologique.

De plus, un texte juridique a été également élaboré, en vue de parachever l’élaboration de la loi d’orientation de l’Enseignement supérieur, lequel vise à  » consolider la valorisation économique de l’activité de recherche scientifique et du progrès technologique ».

Ce cadre juridique et réglementaire intervient également pour « consolider les acquis réalisés par notre pays et d’y investir de manière optimale », poursuit le président de la République qui affirme que l’Algérie dispose de « véritables et énormes capacités » dans le domaine de l’économie de la connaissance.

Données à l’appui, le chef de l’Etat citera l’existence de « plus de 1600 laboratoires de recherche répartis sur 109 établissements universitaires, deux centres d’innovation et 12 plateformes techniques pour les analyses physiques et chimiques, supervisées par plus de 62.000 enseignants-chercheurs et 2200 chercheurs permanents ».

L’Algérie compte également « plus de 78 maisons de l’entrepreneuriat », auxquelles s’ajoutent « plus de 44 incubateurs jusqu’à ce jour » qui collaborent avec des centaines de start-up.

Dans cette optique, le président de la République a tenu à souligner « l’importance extrême » attachée par l’Etat aux parcs technologiques et aux pôles d’excellence, rappelant à ce titre les principales réalisations qui ont été obtenues, à savoir le parc technologique et le pôle universitaire de Sidi Abdallah et les écoles supérieures lancées dans des spécialités liées à l’économie de la connaissance et de l’innovation, ainsi que les écoles supérieures des mathématiques, de l’intelligence artificielle, de la robotique et des énergies renouvelables, créées dans plusieurs villes.

Pour ce qui est de l’infrastructure des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui jouent « un rôle majeur » dans le développement économique des pays, l’Algérie, rappelle-t-il, a œuvré pour la réalisation des structures de soutien afin « d’intensifier les réseaux de communications nationales », en « accordant la priorité aux réseaux des fibres optiques et en élargissant l’accès à l’Internet à haut débit », à travers la modernisation du réseau des télécommunications.

Afin de créer un écosystème institutionnel « permettant de créer, diffuser et optimiser l’utilisation de la connaissance », l’on a recours à la création d’un ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Startup, dans une démarche qui prouve « notre volonté pour un changement du modèle économique actuel », a soutenu le président de la République.
R. N.

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