Les cours du brut algérien, le Sahara Blend, ont progressé de près de trois dollars en mars dernier, s’établissant à 65,76 dollars le baril, grâce notamment à la hausse de la demande sur les marchés internationaux, a indiqué mardi l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dans son dernier rapport mensuel.
La moyenne mensuelle des prix du brut algérien est passée de 62,38 dollars/baril en février dernier à 65,76 dollars en mars, soit une hausse de 3,38 dollars/baril (+ 5,4%), selon la même source.
Le Sahara Blend a été le troisième brut le plus cher en mars, après l’Angolais Girassol (66,04 dollars/baril) et le Guinéen équatorial Zafiro (65,99 dollars/baril).
Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.
La baisse du Sahara Blend intervient dans un contexte d’évolution positive générale des prix au marché pétrolier mondial en mars. Le prix moyen du panier de l’Opep a augmenté de 3,51 dollars (+ 5,7%) par rapport au mois de février, pour s’établir à 64,56 dollars/baril. Il s’agit du niveau le plus élevé depuis janvier 2020 pour le panier de l’Opep.
Le rapport de l’Opep indique, par ailleurs, que la production de l’Algérie en mars a atteint 870.000 barils par jour (Mbj), soit une baisse de 8.000 barils par rapport la production moyenne de février (878.000 Mbj).
Pour leur part, les pays de l’Opep ont produit 25,042 Mbj en mars, contre 24,842 Mbj en février, selon des sources secondaires.
K. B.