La tension observée, ces derniers jours, sur le lait subventionné, vendu à 25 dinars le sachet d’un litre, « devrait se stabiliser à partir de cette semaine », a indiqué lundi à l’APS le PDG du groupe Giplait, Mouloud Harim, qui a expliqué ce phénomène par une augmentation « très importante » de la demande sur ce produit durant le Ramadhan.
Le responsable du groupe public a considéré que le lait pasteurisé conditionné (LPC) est devenu « une matière première » que les consommateurs utilisent pour les besoins des préparations culinaires ainsi que pour préparer d’autres produits laitiers qui sont beaucoup plus chers, si on les achète directement, à l’instar du fromage, du petit lait, du lait caillé, des yaourts et autre crème fraiche qui sont très consommés au cours du mois sacré.
« Grâce à l’augmentation de la production par les différentes filiales, le marché devrait se stabiliser au cours de cette semaine », a assuré le PDG notant, à titre d’exemple, la situation a commencé à se stabiliser, depuis hier dimanche, dans la région du Centre, qui a connue de fortes tensions. Selon M. Harim, cette année est « exceptionnelle » pour le groupe qui « n’a jamais atteint des niveaux de production journalière de LPC aussi élevés » atteignant entre 4,1 millions et 4,2 millions de litres/jour (l/j), à partir de la première semaine du Ramadhan, alors qu’ils étaient de l’ordre de 2,7 millions l/j avant le début du mois d’avril.
Le PDG de Giplait, a souligné que son groupe est prêt à augmenter « encore plus » la production si le besoin se fait ressentir afin de faire face à la demande, indiquant que ses unités sont en mesure de produire entre 5 et 6 millions l/j , grâce aux investissements sur fond propre de l’ordre de 11 milliards de dinars réalisés par le groupe depuis 2010.
K. B.