La chambre pénale de la Cour de justice de Boumerdès a reporté, mercredi, au 27 avril prochain, l’annonce du verdict du procès de l’ancien Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, de son fils Chafik et d’anciens responsables de la wilaya de Tipasa. Le dossier de cette affaire dont le procès s’est poursuivi 3 jours durant (du 3 au 6 avril) est toujours en délibéré, a expliqué la présidente de la Chambre pénale de la Cour de Boumerdes.
Le Procureur général près la Cour de Boumerdès avait requis le durcissement de la peine pour tous les accusés poursuivis dans cette affaire. Une peine de cinq (05) ans de prison ferme assortie d’une amende de 500.000 DA a été requise contre l’accusé Djamel Kheznadji, ancien Directeur général des domaines de l’Etat, acquitté en première instance.
La décision de réouverture du procès avec une nouvelle composante judiciaire est intervenue après un pourvoi en cassation interjeté auprès de la Cour suprême à la demande du collectif de défense.
Le procès en appel a été inscrit au rôle une première fois le 22 septembre dernier avant d’être reporté successivement par la Chambre pénale de la Cour de justice de Boumerdes, à la demande du collectif de défense. Les accusés dans cette affaire sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, notamment « détournement de foncier agricole », « dilapidation de deniers publics », « abus de fonction » et « trafic d’influence ».
Le tribunal de première instance de Boumerdes avait rendu le 4 juin 2020 son verdict dans cette affaire, en condamnant l’ancien DGSN, Abdelghani Hamel et l’ancien wali de Tipasa, Moussa Ghelaï à douze ans (12 ans) de prison ferme.
Il a également confirmé la peine de 10 ans de prison ferme contre chacun des ex-walis de Tipasa, Kadi Abdelkader et Layadi Mustapha, ainsi que la peine de trois (3) ans de prison ferme contre Chafik Hamel (fils de l’ancien DGSN) et Salim Djai Djai, ex-chef de la sûreté de wilaya de Tipasa.
La même juridiction a condamné, dans la même affaire, à 4 ans de prison avec sursis l’ancien ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et à 5 ans de prison ferme l’ancien directeur des domaines de Tipasa, Ali Bouamrane.
Une peine de deux (2) ans de prison ferme a été prononcée contre l’ancien directeur de l’Industrie et des mines de Tipasa, Haddou Abderrezak, et l’ancien Conservateur foncier de Koléa, Mohamed Bouamama.
Le même tribunal a condamné l’investisseur privé Zerad Abdelhakim à une année (01) de prison ferme et prononcé l’acquittement de l’ancien Directeur général des Domaines, Kheznadji Djamel.
R. N.