Une peine de quatre ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 DA a été requise mercredi par le parquet près le tribunal de Sidi M’hamed à l’encontre du militant et porte-parole de « l’Union démocratique et sociale (UDS, non agréée) », Karim Tabou.
Karim Tabou, placé en détention provisoire le 12 septembre dernier à la prison de Koléa (Tipasa), est poursuivi pour « atteinte au moral de l’Armée » et à « l’unité nationale », et « incitation à la violence ».
Après deux demandes rejetées, Karim Tabou a fini par être remis en liberté le 25 septembre 2019, mais moins de 24 heures après, il a été de nouveau arrêté et présenté, le 2 octobre de la même année, devant le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed qui l’a placé une nouvelle fois en détention provisoire.
Karim Tabou (46 ans) préside une formation politique non agréée, dénommée « l’Union démocratique et sociale (UDS) ». Il a été premier secrétaire du parti du Front des forces socialistes (FFS) entre 2007 et 2011.