Le caractère des incendies, ayant ravagé, dans la nuit de vendredi à samedi, des hectares de forêts et terres agricoles dans une dizaine de wilayas du Centre et de l’Ouest du pays sont d’origines criminelles.
S’exprimant ce matin à l’émission de l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le colonel Farouk Achour, membre de la direction du corps de la Protection civile relève que cette piste criminelle est d’autant plus plausible que ces sinistres sont survenus durant la nuit, un moment, où les conditions ne se prêtent nullement à leur déclenchement.
Pour le colonel Farouk Achour, il est plus que judicieux d’entreprendre les enquêtes nécessaires pour pourvoir déterminer où et comment ça s’est déclenché pour pouvoir tirer tous les renseignements sur les auteurs de cet acte criminel.
Pour faire face, à ce comportement dangereux, le colonel Farouk Achour, a appelé pour l’application de la réglementation de la façon la plus stricte possible à l’encontre des auteurs de ces incendies. Des sanctions exemplaires devraient s’appliquer afin d’éviter des comportements pareil dans l’avenir, a-t-il suggéré. «Des comportements ayant engendré d’important dégâts matériel et humains sans parler de la destruction de tout un écosystème».
Le représentant de la Protection civile a souligné par ailleurs, que les incendies ont été maitrisés dans leur totalité. Les services de la Protection civile ont mobilisé tous les moyens humains et matériels pour l’extinction de ces incendies. Pour l’intervenant, il reste à ce corps d’intervention, à parfaire ses règles d’efficacité opérationnelles, notamment en introduisant de nouveaux moyens de lutte contre les divers types de sinistres, particulièrement ceux mettant en péril le couvert végétal.
Parmi les actions projetées figure l’introduction de nouveaux types de déplacements de renforts d’intervention dans chaque wilaya, appuyés par des moyens de surveillance satellitaires des zones forestières, ainsi que l’usage de drones, destinés à localiser avec davantage de précision les cœurs des foyers d’incendie, a-t-il indiqué.
L. M.