Le directeur général du développement industriel (DGDI) au ministère de l’Industrie, Ahmed Zaid Salem, a fait savoir mercredi à Alger que les premiers véhicules importés par les concessionnaires automobiles pourraient être disponibles sur le marché national durant le premier trimestre de l’année 2023.
« Selon les prévisions, les véhicules importés par les concessionnaires automobiles pourront être disponibles au cours du premier trimestre de l’année prochaine », a indiqué Ahmed Zaid à la Radio nationale.
Le nouveau décret, publié jeudi dernier au Journal officiel, prévoit que « l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, en vue de leur revente en l’état, est assujetti à la conclusion d’un contrat de concession liant le concessionnaire à un seul constructeur concédant », a-t-il dit, ajoutant que ce dernier est défini, aux termes du décret, comme « le constructeur qui concède, en sa qualité de société-mère, une concession afin de commercialiser ses produits à partir du pays de production d’origine ».
Concernant la condition d’assujettir les concessionnaires à la conclusion d’un contrat de concession avec un seul constructeur concédant, M. Ahmed Zaid a souligné que l’objectif était d’éviter la détention et le monopole de plusieurs marques par un seul concessionnaire et de garantir la compétitivité sur le marché national.
S’agissant de la condition du moyen de paiement scriptural pour l’acquisition de véhicule à travers les circuits bancaires et financiers, le DGDI a précisé que « les concessionnaires exerçant une activité commerciale réglementée, peuvent bénéficier de la devise au taux de change de la banque, et ce pour préserver le pouvoir d’achat du citoyen ».
Pour ce qui est de la construction automobile, Salem a rappelé que plusieurs marques étaient intéressées par le marché algérien qui présente plusieurs atouts, sans toutefois les nommer.
« Tant que les négociations sont en cours, nous ne pouvons pour le moment révéler l’identité de ces marques », a-t-il expliqué. Il a mis l’accent, dans ce cadre, sur l’importance du contrat avec le groupe italien FIAT, en ce sens qu’il contribuerait au développement de l’activité de construction automobile en Algérie, parallèlement aux négociations avec d’autres marques.
Salem a également mis en exergue la teneur du nouveau décret fixant les conditions d’exercice de cette activité. Le texte fixe en eff et l’obligation d’atteindre, à compter de l’obtention de l’agrément, un taux d’intégration minimal de 10% au terme de la 2e année, à 20% au terme de la 3e année, à 30% au terme de la 5e année en vue de se lancer dans la construction.
Quant à la sous-traitance, un groupe de travail supervise l’élaboration d’un nouveau cahier des charges de ce domaine, en plus de la révision du cahier des charges relatif à l’industrie électroménagère.
Abordant les zones industrielles, le même responsable a rappelé un programme de réalisation de 50 zones industrielles, dont 6 qui sont aux dernières étapes, supervisées par l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF), tandis que les 46 restantes sont en cours d’étude.
A propos de la levée des entraves sur les projets d’investissement, il a précisé que sur les 915 projets en souffrance, 861 projets ont reçu les autorisations, tandis que 602 projets sont entrés en phase de production, contribuant ainsi à la création de 34.614 emplois.
R. E.