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Education nationale : suivi mitigé de l’appel à la grève

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La grève à laquelle a appelé, mercredi, le collectif syndical du secteur de l’Education nationale pour la satisfaction d’une série de revendications socio-professionnelles et pédagogiques soulevées depuis des années, a connu un suivi mitigé au niveau des différents établissements éducatifs dans la wilaya d’Alger.

Un suivi « mitigé » de la grève à laquelle avait appelé l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF) et le Conseil des lycées d’Alger (CLA) pour « soutenir » les enseignants protestataires, depuis des jours, à travers plusieurs wilayas pour dénoncer « le silence » du ministère de tutelle quant aux revendications soulevées.

Dans la commune de Ouled Fayet, les cours étaient relativement suspendus au CEM Kouchi Mohand Idir, alors que les portes de l’école primaire « Ali Chakir étaient carrément fermées, à l’instar du primaire Mohamed Ben Ahmed Lamri à Diar Essaada (El Madania).

A l’école les Frères Mokhtari, commune d’Hussein Dey, 7 enseignants sur un total de 13 affiliés au Satef ont observé un arrêt des cours, au moment où les cours se déroulaient normalement aux lycées Hassiba Ben Bouali, Les fères Hamia et Saad Dahleb à Kouba et au CEM Rym El Bachir à Belouizdad.

D’autre part, une adhésion au mouvement de grève a été observée par les enseignants des CEM Rabie Bouchama et l’école primaire Mohamed El Mokrani dans la commune d’El Harrach.

Certains parents se sont interrogés quant au timing de la grève qui « ne sert ni l’élève ni le pays », appelant les enseignants protestataires à « faire prévaloir l’esprit de responsabilité » et de reporter le mouvement.

« Le mouvement de grève est du à l’insatisfaction des revendications formulées par les enseignants, les travailleurs et les fonctionnaires », a estimé le président de l’UNPEF, Sadek Dziri, rappelant « la chute du pouvoir d’achat depuis 2012 qui a fait empirer leur situation, outre les dossiers en suspens, principalement les statuts et le décret 266-14 en attente d’application depuis 06 ans ».

L’amélioration du pouvoir d’achat du personnel du secteur au vu de la dévaluation du dinar et la flambée des prix des produits alimentaires, la révision des programmes scolaires, le droit à la retraite proportionnelle, la retraite non-conditionnée par l’âge, la promulgation des statuts du secteur et le règlement définitif des arriérés, sont les principales revendications des trois syndicats.
Kamelia B.

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