Des enseignants du primaire ont observé mercredi un nouveau sit-in de protestation devant l’annexe du ministère de l’Education nationale à Alger pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles.
Venus de plusieurs wilayas du pays, les représentants des enseignants ont fait savoir que les syndicats du secteur qui ont rencontré, la veille, le nouveau ministre Mohamed Ouadjaout « ne les représentent pas », exigeant qu’ils soient, eux aussi, reçu par le ministre pour présenter la plateforme de leurs revendications.
« Nous allons reprendre notre mouvement de protestation lundi de manière périodique », ont-ils déclaré, ajoutant que si la tutelle ne répond pas à leurs revendications, « nous entamerons une grève générale illimitée ».
Les enseignants protestataires souhaitent que la tutelle prenne en considération leurs préoccupations, notamment « la révision des programmes pour améliorer la qualité de l’enseignement et alléger le cartable de l’élève, l’unification des critères de classification par la valorisation des diplômes pour garantir l’égalité des chances et la révision des salaires des enseignants du primaire pour améliorer leur pouvoir d’achat ».
Ils réclament également « la réduction du volume horaire, le droit à la promotion systématique au grade de professeur principal au bout de cinq ans d’exercice et de professeur formateur au bout de dix ans, ainsi que le droit à la retraite proportionnelle par l’inscription du métier d’enseignant parmi les métiers pénibles ».
R. N.