Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a souligné, samedi à Alger, la détermination du Gouvernement à développer une véritable industrie pharmaceutique à même de diversifier l’économie et garantir la sécurité sanitaire.
« Je tiens à vous assurer de la détermination du Gouvernement à poursuivre les réformes initiées par l’Etat pour développer une véritable industrie pharmaceutique à même de diversifier l’économie nationale et de réduire sa charge sur la balance de paiements d’une part et garantir la sécurité sanitaire à nos concitoyens d’autre part », a souligné M. Djerad dans son allocution de clôture du forum « Industrie pharmaceutique, stratégie et défis » organisé au Centre international des conférences (CIC) Abdellatif Rahal, sous le Haut patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
L’industrie pharmaceutique est un axe principal dans le programme du Président de la République et dans le plan d’action du Gouvernement, a précisé le Premier ministre. A cette occasion, M. Djerad a rappelé la démarche de la réforme adoptée par le Président de la Républiqu
e, dès le début de son mandat présidentiel, une démarche, qui a-t-il dit, émane de son attachement à garantir la sécurité sanitaire aux Algériens et à adapter le système de santé, de manière à se mettre aux diapasons des défis aux plans national et international.
Parmi les premières mesures concrètes approuvées par le Président de la République, M. Djerad a rappelé la création de l’Agence nationale de sécurité sanitaire chargée d’établir un diagnostic minutieux de la situation du système de santé, pour mettre en place des politiques publiques visant à parvenir à un système de santé moderne et développé, avec toutes ses dimensions.
La création du ministère de l’Industrie pharmaceutique se veut une autre preuve de cette volonté, a soutenu M. Djerad qui a rappelé les conclusions importantes de la Conférence nationale sur le plan de la relance économique tenue au mois d’août 2020, outre celles des Assises nationales sur l’économie de la connaissance, organisées fin mars dernier, aussi bien que l’intérêt accordé à la dimension économique de la culture et son insertion dans le processus de cette transition économique.
Lynda M.