Le journaliste-écrivain, Zoubir Souissi, est décédé mercredi à l’âge de 78 ans à Alicante en Espagne, a-t-on appris auprès du quotidien national Le Soir d’Algérie dont il est membre fondateur. Le défunt qui avait des soucis de santé ces derniers temps, était bloqué à Alicante depuis la fermeture des frontières algériennes, suite à la pandémie du Coronavirus, a-t-on précisé.
Zoubir Souissi qui a exercé en tant que reporter avant de devenir un talentueux chroniqueur, n’a quasiment pas connu d’autres métiers que celui de journaliste. Il a débuté sa riche carrière en 1966 en tant que collaborateur au bureau d’Alger-Républicain avant de rejoindre le quotidien régional An-Nasr, édité à Constantine.
Après l’arabisation de ce journal, Zoubir Souissi intègre l’équipe du quotidien national El Moudjahid au début des années 1970, puis la revue hebdomadaire Révolution Africaine (Revaf) où il a occupé le poste de rédacteur en chef jusqu’en 1985, année au cours de laquelle il a rejoint l’Agence nationale Algérie Presse Service (APS).
Après les événements d’octobre 1988 et l’ouverture du champ médiatique, il participe au débat sur la liberté de la presse. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans ce qui était appelé à l’époque « l’aventure intellectuelle » en fondant en 1990, en compagnie de quatre de ses amis journalistes, Le Soir d’Algérie qui était alors un quotidien du soir, dont il a assuré la direction pendant une dizaine d’années. Le défunt est également auteur de deux romans, « Les tribulations du Caméléon » et « La tête des orphelins ».
R. N.