La Cour d’Alger a condamné, mercredi, l’ancien Directeur général (DG) de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, poursuivi, avec sa femme et des membres de sa famille, pour des charges liées à la corruption et pour « abus de fonction », à 8 ans de prison ferme.
Les fils d’Abdelghani Hamel, Amiar, Chafik et Mourad ont été respectivement condamnés à 5, 4 et 3 ans de prison ferme, sa fille Chahinez à 18 mois de prison avec sursis, et son épouse Annani Salima à un an de prison avec sursis. Abdelghani Hamel a été poursuivi, ainsi que sa femme et ses quatre enfants dans cette affaire, pour « blanchiment d’argent », « enrichissement illicite », trafic d’influence » et » obtention d’assiettes foncières par des moyens illégaux ».
Dans la même affaire, l’ancien wali de Tipasa, Moussa Ghellaï, a été condamné à trois ans de prison ferme, l’ancien directeur général de l’Office public de la gestion et de la promotion immobilières (OPGI) d’Hussein Dey, Mohamed Rehaimia, a été condamné à deux ans de prison ferme. Abdelghani Zaalane, ancien wali d’Oran, a été condamné à un an de prison ferme, tandis que l’ancien directeur des Domaines de Tipasa, Bouamrane Ali, a écopé d’un an avec sursis. L’ancien wali d’Oran a été, par contre, acquitté, tandis que les verdicts précédents ont été confirmés à l’encontre du reste des accusés.
Pour rappel, le Procureur général près la Cour d’Alger avait requis une peine de 16 ans de prison ferme à l’encontre d’Abdelghani Hamel et 12 ans de prison à l’encontre de ses trois enfants, Amiar, Chafik et Mourad. Une peine de 3 ans de prison ferme avait été requise à l’encontre de Chahinez et le verdict prononcé à l’encontre de Annani Salima a été confirmé.
Le procès de cette affaire avait été enrôlé suite à un pourvoi en cassation introduit par la Cour suprême contre les verdicts prononcés en août 2020 par la Cour d’Alger. La Cour d’Alger avait condamné Abdelghani Hamel à 12 ans de prison ferme et prononcé des verdicts allant de 5 à 8 ans d’emprisonnement à l’encontre des membres de sa famille.
L. M.