La quatrième session du Comité Economique Mixte algéro-français (COMEFA) se tiendra le 12 novembre 2017 à Alger, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères, rendu publique, mardi.
Cet important conclave sera coprésidé par MM Abdelakder Messahel et Jean-Yves Le Drian, respectivement ministres des Affaires étrangères algérien et ministre français de de l’Europe et des affaires étrangères.
Prendront part, également aux discussions, Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des mines et Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie et des Finances.
Il s’agira là pour les deux parties de faire une évaluation exhaustive de l’état de la coopération économique et d’examiner les perspectives de renforcement des partenariats en cours et le lancement d’autres
Mais pas seulement ; puisque dans le cadre des consultations bilatérales régulières entre l’Algérie et la France, les questions politiques et sécuritaires seront au menu des échanges entre les deux responsables.
Ainsi les deux chefs de la diplomatie passeront-ils en revue les différentes questions inhérentes aussi bien au volet bilatéral que celles ayant trait à la situation régionale et internationale. De ce fait, la situation en Libye, au Mali et dans le Sahel ne manquera pas de focaliser leur attention.
Ils auront également, par- là, une bonne opportunité d’échanger sur des sujets adjacents et leurs expériences en matière de la lutte contre le terrorisme et ses connexions, l’extrémisme violent et la dé-radicalisation.
Il convient de relever que lors de son jour en Algérie, la délégation française rencontrera de Hauts responsables algériens ainsi que des membres du Gouvernement.
D’où la question qui brûle les lèvres : le projet de l’usine Peugeot Algérie sera-t-il inscrit dans l’agenda, à l’aune de la volonté algérienne, réitérée à l’envi, de diversifier son économie, notamment en creusant dans les voies idoines avec un partenaire, à priori, aussi privilégié que la France ?
A moins que, et au vu de la grande importance du projet, les deux pays préfèrent-ils décaler les discussions jusqu’à la rencontre à plus haut niveau, prévue en décembre à Paris, entre leurs deux premiers ministres respectifs, Ahmed Ouyahia et Edourad Philippe.
Hacène Nait Amara