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BRICS : la nécessité d’appliquer la légalité internationale au Sahara occidental

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Les pays membres du groupe des BRICS ont souligné à Johannesburg (Afrique du Sud), la nécessité de parvenir à une solution politique « mutuellement acceptable » à la question du Sahara occidental, conformément aux principes de la Charte des Nations unies et aux résolutions de la légalité internationale.

« Nous insistons sur la nécessité de parvenir à une solution politique Pérenne mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et en exécution du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) », indique le communiqué final publié à l’issue des travaux de la 15e session du sommet des BRICS, tenus depuis mardi.

Les pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) avaient déjà appelé, le 26 avril dernier, à une solution politique à même de garantir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, lors de la réunion préparatoire au sommet de Johannesburg, des vice-ministres des Affaires étrangères et des envoyés spéciaux des BRICS pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Mena), tenue au Cap.

Mardi, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, était arrivé à Johannesburg pour participer à la réunion des BRICS/Afrique, dont les travaux se déroulent jeudi dans cette ville sud-africaine, à l’invitation des pays de ce groupe, après l’échec des tentatives du régime du Makhzen marocain visant à annuler la participation du Sahara occidental à cette rencontre.

Pour camoufler son échec, le Maroc a publié par le biais de son agence officielle une information citant « une source autorisée » qui prétend qu' »il s’agissait d’une réunion organisée sur la base d’une initiative unilatérale du gouvernement sud-africain ».

M. Ghali a pris part, en outre, à un dîner offert mercredi soir par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, en l’honneur de plus de 40 chefs d’Etat et de gouvernement participant au rendez-vous de Johannesburg.

Par ailleurs, le groupe des BRICS a salué « les efforts collectifs continus des Nations unies, de l’Union africaine (UA) et des organisations sous-régionales, en particulier la coopération entre le Conseil de sécurité des Nations unies et le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, pour relever les défis régionaux, notamment le maintien de la paix et de la sécurité » dans le monde, ajoute le communiqué.

Dans le même contexte, il a réitéré que le principe « des solutions africaines aux problèmes africains » devrait continuer à servir de « base à la résolution des conflits » dans le continent, d’après la même source.

« A cet égard, nous soutenons les efforts de paix africains sur le continent, en renforçant les capacités pertinentes des Etats africains », ont ajouté les pays membres.

Cependant, le groupe des BRICS a exprimé sa préoccupation face à l’aggravation de la violence au Soudan. « Nous demandons instamment la cessation immédiate des hostilités et l’accès sans entrave de la population soudanaise à l’aide humanitaire », ont-ils souligné à cet égard.

Et de poursuivre: « Nous restons préoccupés par la situation dans la région du Sahel, notamment dans la République du Niger. Et nous soutenons la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Libye », selon le communiqué final.

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