Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a signé mercredi la loi de Finances de 2020, lors d’un Conseil des ministres qu’il a présidé. La loi, adoptée le 28 novembre par le Conseil de la Nation et le 14 novembre par l’APN, prévoit un déficit budgétaire de -1.533,4 milliards (mds) DA (-7% du PIB) et un déficit du Trésor de -2.435,6 mds DA (-11,4% du PIB).
Elle prévoit également une baisse de 8,6% à 7.823 mds DA des dépenses publiques, avec un recul de 1,2% des dépenses de fonctionnement et de 18,7% des dépenses d’équipement. Le budget des transferts sociaux s’élève à 1.798,3 mds de DA, soit 8,4 % du PIB. Quelques 33.179 postes budgétaires dont 16.117 nouveaux postes sont inscrits au titre de 2020.
Les recettes globales du budget passeront à 6.200,3 mds Da en 2020, en baisse de 7% par rapport à 2019, en raison notamment du recul de la fiscalité pétrolière à 2.200,3 mds Da.
La loi a été élaborée sur la base d’un prix référentiel du baril de pétrole à 50 dollars/baril et d’un prix de marché à 60 dollars, ainsi qu’un taux de change de 123 DA/dollar.
Elle table sur une croissance économique globale à hauteur de 1,8 % et sur le même taux pour la croissance hors hydrocarbures. Elle prévoit un taux d’inflation à 4,08 %.
R. N.