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Baccalauréat : les épreuves débutent dans la calme

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La première journée des épreuves du baccalauréat (session 2020) s’est déroulée dans le calme dans les centres d’examen répartis à travers le territoire national, où des mesures sanitaires strictes ont été appliquées en raison de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a donné dimanche matin, à partir de la wilaya d’Annaba, le coup d’envoi des épreuves en procédant à l’ouverture des plis contenant les copies de l’épreuve de langue arabe au CEM Chaib-Larbi, au chef-lieu de la wilaya, où il s’est enquis des conditions du déroulement de l’examen.

M. Djerad a relevé que les épreuves du baccalauréat se déroulent cette année dans « une conjoncture sanitaire exceptionnelle marquée par la pandémie du nouveau coronavirus, qui nous incite à développer des réflexes pour nous protéger, préserver notre santé et celle des personnes qui nous entourent ».

Le Premier ministre a exprimé son « optimisme » quant au bon déroulement de l’examen du baccalauréat. « Il y a eu une sensibilisation des candidats mais aussi de leurs parents pour les aider à mieux se préparer pour ces épreuves. L’Etat a mobilisé tous les moyens pour assurer la réussite de cet examen, dont l’opération d’organisation est suivie de près et avec une grande attention par le président de la République et le ministre de l’Education nationale », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a affirmé, de son côté, que « toutes les conditions organisationnelles et sanitaires sont réunies pour la réussite de l’examen ». Il a assuré que « les protocoles sanitaires seront appliqués tout au long de la durée de l’examen », des protocoles approuvés par la Commission scientifique du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans le but de « garantir la sécurité des candidats, des surveillants et des encadreurs ».

Conformément à ces protocoles, plus de six millions de masques sanitaires ont été prévus pour la protection des candidats et des équipes d’encadrement et de surveillance, outre des quantités importantes de solutions hydro-alcooliques, a précisé le ministre. M. Ouadjaout a indiqué, par ailleurs, que des mesures spécifiques ont été prises, notamment en matière de lutte contre la fraude, rappelant que des sanctions pénales ont été introduites dans le code pénal contre les fraudeurs, alors que par le passé l’acte de fraude aux examens était sanctionné uniquement par des peines administratives.

Il a rappelé, en outre, les différentes mesures prises par le ministère de l’Education nationale depuis avril dernier pour accompagner les élèves sur le plan pédagogique et psychologique, dont la dernière date du 25 août dernier et consiste en des cours de soutien. Plus de 637.000 candidats (413.870 scolarisés et 223.668 libres), répartis sur 2.261 centres d’examen et encadrés par 192.300 enseignants, ont entamé dimanche les épreuves du baccalauréat, qui s’étaleront sur cinq jours.

4.647 détenus passent, également, les épreuves à travers 44 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l’Education nationale, en tant que centres d’examen officiels. L’Office national des examens et concours (ONEC) a mis en place 18 centres pour l’opération de correction des copies pour laquelle 48.000 enseignants ont été mobilisés.

Les sujets des épreuves ont été limités aux cours dispensés en présentiel durant les 1er et 2ème trimestres de l’année scolaire 2019-2020, a indiqué le ministre de l’Education. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a, pour sa part, mobilisé 15.379 policiers à travers tout le territoire national pour la sécurisation de l’examen du baccalauréat.

Le Conseil des ministres, réuni le 10 mai dernier sous la présidence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait décidé du report au mois de septembre, de l’examen du baccalauréat en raison de la situation sanitaire. Le taux de réussite à l’examen du baccalauréat session 2019 s’était établi à 54,56%.
R. N.

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