Les candidats du baccalauréat (session juin 2021) étaient lundi mitigés sur l’épreuve de mathématiques, certains l’ayant trouvée à leur portée alors que pour d’autres elle était difficile.
La plupart des candidats rencontrés par l’APS à la sortie des centres d’examen de la capitale ont affirmé que l’épreuve de mathématiques était « à la portée de tous les élèves », notamment ceux des filières Lettres et Sciences de la nature et de la vie.
Au Lycée Mohamed-Boudiaf dans la commune d’El-Madania (Sciences de la nature et de la vie), les candidats interrogés ont dit que les sujets de mathématiques étaient abordables.
Parmi eux, le candidat Abdelhakim qui était fier d’avoir traité le sujet en un temps record tellement il était facile pour lui. Selon lui, le sujet du baccalauréat blanc était beaucoup plus difficile.
Idem pour Rayan qui a eu l’agréable surprise de tomber sur des exercices traités lors des révisions collectives dont il a bénéficié avant l’examen.
En revanche, la candidate Ryma est sortie de l’épreuve de Mathématiques « agacée et irritée ». Selon elle, les sujets étaient « très difficiles » et comportaient des « pièges », ce qui l’a « complètement déstabilisée », a-t-elle confié.
Pour Amel, qui passe l’examen pour la deuxième fois, les sujets étaient « moyennement difficiles ». Après une demi-heure d’hésitation, elle a finalement opté pour le second sujet qui lui permettra, espère-t-elle, d’obtenir une « bonne note ».
Rencontrée devant le CEM Annane Saïd, centre d’examen réservé aux scientifiques où les parents d’élèves étaient rassemblés, une maman semblait très inquiète pour son enfant qui passe le baccalauréat pour la première fois. « Cet examen est décisif. Il s’agit de l’étape la plus difficile et la plus importante dans le cursus de l’élève », a-t-elle dit.
Pour une autre maman, le problème ne réside pas dans le baccalauréat mais plutôt dans le choix de la spécialité à l’université qui exige une très bonne moyenne pour accéder aux meilleures spécialités. Avoir une moyenne de 14/20 ne permet pas d’accéder aux études supérieures en sciences médicales, explique-t-elle.
Au terme de l’épreuve, des élèves se sont rassemblés devant le centre d’examen pour comparer leurs réponses. Mohamed semblait satisfait des questions des mathématiques, souvent à l’origine de l’échec des élèves au baccalauréat, indiquant qu’elles étaient à la portée de tous.
Sid Ali, qui passe le baccalauréat pour la deuxième fois, trouve, quant à lui, que les questions de mathématiques étaient « très difficiles », d’où son état d’anxiété, d’autant que le coefficient des mathématiques pour les filières scientifiques est de 5. Il souhaite pouvoir compenser les points des mathématiques avec celles des sciences naturelles.
Pour ce qui est de la filière de philosophie, Nesrine et Djamila, deux candidates qui passent le baccalauréat au lycée Ali Boumendjel à la Cité des Sources ont dit que les questions ont porté sur les cours dispensés.
Selon la fiche technique de l’Office national des examens et concours (ONEC), le nombre des candidats inscrits à cet examen prévu du 20 au 24 juin courant, est de 731.723 dont 459.545 candidats scolarisés et 272.178 candidats libres.
K. B.