Des candidats à l’examen du baccalauréat ont été unanimes à affirmer, dimanche, que les sujets de langue arabe et d’éducation islamique ont été « abordables pour la majorité », tandis que d’autres ont trouvé des difficultés pour le sujet de langue arabe, notamment pour la branche Lettres et Philosophie.
Plusieurs candidats ont affirmé au premier de l’examen que les deux sujets de langue arabe ont été dans le cadre du programme scolaire, expliquant que la seule problématique était la durée courte consacrée à l’épreuve.
La candidate libre Nadia (50 ans) qui a opté pour la branche Lettres et philosophie a indiqué que sa décision de passer le bac après 32 ans de sa première expérience constituait un « véritable défi » pour elle mais aussi pour ses trois enfants.
Elle a estimé que la matière de langue arabe était « abordable pour tous », précisant que l’exercice de « la conjugaison » était sa « bête noire ».
Au centre d’examen Lamine Lamoudi aux Cinq Maisons (Alger est), le candidat Wassim. S (branche Maths Technique) s’est dit satisfait pour le sujet de la langue arabe. Pour les jumelles Manel et Riham (branche Sciences expérimentales) au centre de Bachir Mentouri à Chéraga (Alger ouest), le sujet de langue arabe était « relativement facile mais il nécessitait de la concentration). Les candidates Nawal et Siham ont affirmé, les larmes dans les yeux, que le sujet de la langue arabe « était trop compliqué ».
Concernant le sujet des Sciences islamiques, la majorité des candidats rapprochées par l’APS ont exprimé leur satisfaction quant aux questions posées dans les sujets dont « la majorité des candidats peuvent répondre facilement », selon ces candidats.
Parfaite organisation de l’examen
A Alger, les responsables chargés de l’organisation du BAC ont affiché une grande « maitrise » du déroulement de l’examen sur le plan organisationnel, sécuritaire et matériel.
Aussi, les éléments de la Gendarmerie nationale, de la police et de la protection civile se sont déployés sur tous les périmètres des centres d’examen en vue de sécuriser les candidats et d’assurer le respect du protocole sanitaire contre la Covid-19. Des encadreurs des deux sexes, ont été chargés, en vue de contrôler les candidats par le biais d’un détecteur de métaux, en plus des fouilles manuelles et du retrait de tous les moyens et dispositifs de communication électroniques ainsi que des docu
ments non autorisés.
A ce propos, des parents d’élèves ont exprimé leur satisfaction quant aux bonnes conditions ayant marqué le premier jour de l’examen notamment le respect du protocole sanitaire.
Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, avait donné le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat depuis la commune de Draria (ouest d’Alger) où il avait indiqué que cet examen « se tient dans des circonstances exceptionnelle pour la deuxième année consécutive », affirmant que toutes les conditions ont été réunies pour assurer la réussite de ce rendez-vous qui intervient au lendemain de l’annonce des résultats de l’examen de fin de cycle primaire.
Le ministère de l’Education nationale avait appelé samedi élèves à « faire preuve de vigilance et de sens de responsabilité en ne se laissant pas influencer par les publications, les sujets ou les corrigés types fictifs relayés sur les réseaux sociaux en vue de les déconcentrer et porter atteinte à la crédibilité du baccalauréat ».
Les épreuves du Bac s’étalent sur 4 jours pour les candidats des filières littéraires et cinq jours pour les filières des Sciences expérimentales, Mathématiques, Math techniques et Gestion et économie.
Le nombre des candidats à cet examen est de 731.723 dont 459.545 candidats scolarisés et 272.178 candidats libres.
Les copies seront compostées au niveau de 18 centres de regroupement et compostage avant de les répartir sur 87 centres de correction. Les centres de correction ouvriront leurs portes à partir du 1 juillet jusqu’au 19 juillet prochain.
Pour rappel, le taux de réussite du BAC/session 2020 avait atteint 55,30%.
R. N.