Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a signé les autorisations provisoires d’importation des véhicules neufs pour quatre concessionnaires, a indiqué, hier 18 /21, un communiqué de son département, prenant le soin de souligner que cela s’était fait « sur avis du comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de cette activité », ajoutant par ailleurs que le comité a levé des réserves pour quatre autres concessionnaires, selon le communiqué et notifié un avis défavorable à deux autres pour lesquels les voies de recours restaient ouvertes.
Autant de précisions, nullement fortuites et qui tendent, en filigrane, à tacler des supputations, aux allures de cabale contre Aït Ali, qui ont foisonné autour de ce dossier ces derniers temps.
La deuxième partie du communiqué l’illustre clairement, quand le document recommande aux médias «d’éviter toute surenchère et la publication de fausses informations ou de listes fictives qui visent l’orientation de l’opinion publique vers un dossier pris en charge, mais secondaire, au détriment de véritables priorités de l’économie nationale et de l’intérêt général», est-il écrit.
Expansif, le texte poursuit que «Certaines parties, tant internes qu’externes, aux intérêts contraires à ceux de l’économie Nationale, et contrariées dans leurs démarches passées et projections futures, alimentent une campagne tendancieuse à travers certains médias dans le but, vain, d’influer sur la démarche du ministère de l’Industrie dans le sens d’une démarche non conforme à la réglementation édictée par les Pouvoirs Publics à cet effet».
La lecture de près de son champ sémantique, au demeurant très pertinent, dénote de l’exaspération du ministère en face des pratiques odieuses d’un passé récent et dont les auteurs croupissent en prison actuellement pour des faits de corruption et autre trafic d’influence, avaient pour habitude d’actionner des relais médiatiques qui n’hésitaient pas à vendre leurs ‘’colonnes au diable’’, façonnant des monstres de la rapine où ils trouvaient, à leur tour, bons comptes.
Enfin, le département d’Aït Ali entend, désormais, rendre le coup pour coup, soulignant que «toute fausse information, distillée sciemment, fera l’objet des procédures, prévues par la loi à cet effet», a-t-il averti.
R.E