Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis a insisté, jeudi à Tiaret, sur la nécessité de «rompre avec les anciennes pratiques et méthodes nuisibles aux institutions de l’Etat.
Animant un meeting à la maison de la Culture «Ali Maachi»( Tiaret), au 5ème jour de la campagne électorale, Benflis s’est favorable à «une rupture avec les anciennes pratiques nuisibles aux institutions de l’Etat», à condition de «consacrer la bonne gouvernance» dans la gestion et définir les prérogatives des différentes instances.
Fustigeant les anciennes méthodes de gestion, qui selon lui, «ont consacré le népotisme et la centralisation des décisions», il a présenté, dans ce cadre, une proposition de «loi qui protège les walis contre les ordres émanant d’en haut et fixe leurs prérogatives».
En outre, le président du parti Talaie El-Hourriyet a critiqué les anciennes méthodes de travail des médias et le fonctionnement du secteur de la justice, mettant l’accent sur «l’instauration de la justice, en tant que base de toute gouvernance».
Appelant à «la réhabilitation et à la protection des cadres en activité ou à la retraite, Benflis a rappelé que «des centaines de cadres ont été marginalisés et humiliés suite à des ordres reçus d’en haut».
Outre la répartition des structures sanitaires «de façon scientifique et minutieuse», le candidat a mis en avant l’importance de la réforme du système de santé, notamment dans les régions internes et enclavées des Hauts Plateaux et du Sud, soulignant que la Santé constituait, dans son programme, «un secteur pivot à développer avec l’implication de tous ses acteurs».
Evoquant la catégorie des jeunes souffrant du chômage, Benflis a promis l’activation du «rôle des entreprises économiques en matière de recrutement et d’emploi, à travers l’établissement d’un climat d’affaires favorable à l’investissement et la relance du marché de travail».
Il a mis l’accent, en outre, sur l’impératif «renforcement du front interne sur la base de la confiance placée dans les institutions de l’Etat, l’unité entre le peuple algérien et son armée et la préservation de l’Etat national», exprimant son appréhension de la «vulnérabilité» de ce front, si le pays demeure sans président de la République pour une «longue durée».
R. N.