Les accusés poursuivis dans l’affaire de l’ancien directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, de son fils et d’ex-cadres de la wilaya de Tipasa, ont plaidé l’innocence des charges retenues à leur encontre, lors du procès en appel ouvert dimanche à la chambre pénale près la cour de justice de Boumerdès.
Auditionnés à l’entame du procès, les deux ex-walis de Tipaza, Kadi Abdelkader et Layadi Mustapha, ainsi que l’ancien directeur des Domaines de Tipaza, Ali Bouamrirène, ont nié catégoriquement les chefs d’inculpation portés contre eux, relatifs, notamment, aux « trafic d’influence et au non-respect des procédures légales dans l’octroi des actes de concession et du foncier destiné à l’investissement ».
Ils ont en outre nié l’existence d’une pression qu’aurait exercé contre eux l’ancien DGSN, Abdelghani Hamel pour faciliter les procédures de la demande déposée par son fils Chafik pour bénéficier du foncier industriel, ajoutant que sa demande a été traitée dans le cadre de la loi en vigueur à l’époque. Le collectif de la défense a requis « l’extinction de l’action publique pour tous les accusés » poursuivis, notamment, pour « dilapidation des biens publics », « abus de fonction » et « trafic d’influence ».
R. N.