Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderahmane Benbouzid a déclaré, jeudi à Tipasa, que l’obligation, par la force de la loi, du port de la bavette de protection « n’est pas à écarter », si la propagation de l’épidémie du nouveau coronavirus, en Algérie, persiste, et que la situation n’est pas sous contrôle.
« Si la propagation de l’épidémie du Covid-19 persiste et qu’elle n’est pas sous contrôle, il est possible que le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie recommande aux autorités l’obligation du port du masque, par la force de la loi », a indiqué M. Benbouzid, qui accompagnait le ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial, Hassane Mermouri, dans une visite de travail dans la wilaya. « A condition bien sûr qu’il y’ait aussi disponibilité de bavettes en quantités suffisantes », a-t-il souligné, en outre.
Il a, par la même, réitéré son appel aux citoyens en « vue de se conformer rigoureusement aux mesures de prévention, de désinfection et de distanciation sociale, avec le port des moyens de protection », considérés, a-t-il dit « comme le moyen le plus efficace pour se prémunir contre toute infection par le virus », a-t-il assuré.
Les études scientifiques en cours, à travers le monde, dans un course non déclarée, pour savoir le comportement de cette pandémie, son origine et les moyens de s’en prémunir, s’accordent toutes, a poursuivi le ministre, sur le « fait que le virus se propage par la bouche et l’air, en s’attaquant aux voies respiratoires », expliquant par là « l’impératif du port d’un masque de protection », a-t-il dit.
Selon les estimations du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, les besoins de l’Algérie en la matière sont de « prés de 10 millions de bavettes/jour », signalant que le « Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie a approuvé les bavettes confectionnées par des artisans, car elles suffisent à la protection du large public, à condition de s’en tenir aux mesures sanitaires », a-t-il ajouté. « Mais elles ne sont pas destinées à un usage médical », a-t-il précisé, néanmoins.
R. N.