Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé, samedi, le peuple algérien à une véritable solidarité pour faire face aux défis auxquels est confronté le pays, affirmant que l’Algérie était « visée » au regard d’indicateurs de « réelles menaces à nos frontières, aux portes desquelles est arrivée à présent l’entité sioniste ».
Intervenant lors d’une conférence en commémoration du 60e anniversaire des Manifestations du 11 décembre 1960, au siège des Archives nationales à Alger, M. Djerad a souligné l’impératif de « ne pas occulter les périls au niveau de notre environnement immédiat en raison de l’instabilité de la région », assurant que « l’Algérie est particulièrement visée ».
Le Premier ministre a fait état, dans ce sens, d’opération étrangères visant la déstabilisation de l’Algérie, ajoutant que « les indicateurs sont, aujourd’hui, clairs au vu de ce qui se passe à nos frontières ». Il a cité, à ce propos, les développements en cours dans l’espace maghrébin et africain entourant l’Algérie en termes de périls, d’instabilité et de guerres.
M. Djerad a évoqué, également, « une réelle volonté d’attenter àl’Algérie », comme le confirmé, a-t-il dit, « l’arrivée à présent de l’entité sioniste aux portes de nos frontières.
Face à ce constat, il a ajouté à l’adresse des Algériens « attention, lorsque nous disons qu’il faut s’unir et résoudre nos problèmes internes entre nous, le peuple algérien doit prendre conscience de l’importance des efforts de solidarité et de fraternité pour trouver les meilleures voies à même de sortir de cette crise ».
Dans le même contexte, M. Djerad a exhorté les citoyens, la classe politique et les élites à « rester vigilants et œuvrer pour la préservation de la stabilité du pays et la protection des citoyens ». Rappelant les aspirations du peuple algérien à « l’édification d’un Etat social-démocrate fondé sur le respect des constantes nationales et religieuses », M. Djerad a jugé impératif pour atteindre cet objectif de « se concentrer sur l’essentiel ».
« Quant aux autres questions techniques et celles liées à la gestion, nous nous attelons à leur résolution progressivement à la faveur de la consécration de la stabilité et l’augmentation des prix du pétrole ».
Le Premier ministre a conclu en se disant convaincu de « l’existence d’une véritable solidarité au sein du peuple algérien », mettant en avant « la volonté du président de la République et du gouvernement d’œuvrer, sans relâche, pour sortir notre pays de cette crise conjoncturelle ».
R. N.