Les cours du pétrole ont entamé la semaine en hausse lundi, stimulés par une offre américaine toujours perturbée par le passage d’une vague de froid la semaine dernière et tandis que l’attente du prochain sommet de l’Opep+ le 4 mars monte chez les investisseurs.
Ce lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 0,76% à Londres par rapport à la clôture de vendredi, à 63,39 dollars. Le baril américain de WTI pour le mois de mars, dont c’est le dernier jour de cotation, grimpait dans le même temps de 0,69% à 59,65 dollars.
Les cours des deux barils de référence restent proches de leurs records en plus d’un an atteints jeudi dernier, à respectivement 65,52 dollars et 62,26 dollars, des prix plus vus depuis janvier 2020.
L’Etat du Texas, poumon énergétique américain, a été touché la semaine dernière par une masse d’air froid venue de l’Arctique. Cet épisode climatique extrême, qui a fait des ravages à travers le Sud et le centre des Etats-Unis, a entraîné l’arrêt de 40% de la production pétrolière du pays, selon des analystes, un resserrement de l’offre qui pousse les prix à la hausse.
Les ingénieurs sont désormais confrontés aux dommages causés par la glace sur les infrastructures, d’après les spécialistes soulignant qu’il faudrait probablement un certain temps avant que la production américaine ne revienne à la normale.
Le marché s’intéresse également de près aux signaux envoyés par les membres de l’Opep+. Ces derniers se retrouvent avec les autres producteurs de l’alliance le 4 mars pour leur deuxième sommet interministériel de l’année.
R. E.