Rompant avec les pratiques d’un passé récent où la construction automobile tenait plus de l’arnaque qui reposait sur une politique en trompe l’œil, via des CKD ruineux, le secteur de Ferhat Aït Ali entend revenir à des normes rationnels dans le cadre du concept de l’industrie industrialisante.
Le mot d’ordre étant lancé, les discussions avancent d’un pas sûr avec les potentiels partenaires, assure-t-on du côté du ministère. A ce niveau, au moins deux entreprises étrangères se trouvent engagées dans des pourparlers qui devraient répondre aux attentes de la partie algérienne, notamment sur la problématique du taux d’intégration, dont les ratios probants représentent un quasi sacerdoce pour le département d’Aït Ali.
Dans ce contexte global, le ton est à l’optimisme et ce d’autant plus qu’un investisseur européen vient de marquer son intérêt pour la construction de bus à énergie électrique en Algérie.
‘’Un investissement sérieux’’ a commenté récemment le ministre de l’industrie, lors d’une interview accordée au magazine «Indjazat », satisfait de ce que ce projet, s’inscrivant dans le cadre des énergies renouvelable, soit «autofinancé et respectueux du Cahier des charges y afférent » a apprécié Ferhat Aït Ali.
Djidji Oubayou