L’Entreprise du métro d’Alger (EMA) a accusé une perte de 13 milliards de dinars depuis la suspension de ses services en mars dernier, suite au confinement sanitaire imposé pour lutter contre la propagation du coronavirus, a indiqué mercredi à Alger son directeur général, Ali Arezki.
«Nous avons été lourdement impactés sur le plan financier par la situation sanitaire engendrée par la Covid-19 car nous sommes à l’arrêt depuis le 22 mars dernier et les pertes sont évaluées à plus de 13 milliards de dinars pour l’ensemble des modes de transport (métro, tramway, téléphériques et télécabines)», a déclaré M. Arezki lors d’une séance d’audition organisée par la commission des transports et des télécommunications de l’APN, présidé par par Châbane Laouaâr.
Le premier responsable de l’EMA a indiqué que les pertes concernent l’ensemble des modes de transports. Il a précisé à ce propos que son entreprise, qui est chargée de la gestion du transport en commun (métro, tramway, les transports par téléphériques et télécabines) dans les différentes villes du pays, s’est retrouvée subitement à l’arrêt en précisant que le seule mode qui a repris depuis le 17 juin dernier c’est le tramway mais avec une capacité de transport de 50 % seulement.
«Actuellement, la situation financière est très déficitaire», a-t-il déploré d’autant que le système d’exploitation de ce genre de transport nécessite une maintenance régulière, même lorsqu’ils sont à l’arrêt. «Nous étions donc été obligés à faire le roulage quotidien des rames tout au long de cette période (..) Cela a généré beaucoup de charges et de dépenses, en contrepartie, il n’y a pas eu de recette», a-t-il fait constater.
R. N.