Les cours du pétrole continuaient de grimper mercredi et retrouvaient des prix plus vus depuis plus de neuf mois, dans un marché optimiste sur la demande, avant la publication par l’EIA dedonnées sur l’état des stocks aux Etats-Unis plus tard dans la journée.
Mercredi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 0,37% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 50,95 dollars, peu après avoir touché 51,19 dollars, un record depuis le 5 mars.
Le baril américain de WTI pour le mois de janvier s’appréciait de son côté de 0,31% à 47,77 dollars, après avoir atteint 47,91 dollars, aussi au plus haut depuis le 5 mars. Les prix du brut ont entamé un retour en grâce début novembre après les annonces encourageantes sur les vaccins contre le Covid-19.
Depuis « rien ne semble pouvoir les arrêter », a commenté Carsten Fritsch, « alors que le contexte est tout sauf rose ». L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a en effet révisé en baisse mardi ses prévisions pour la consommation de pétrole en 2021, principalement en raison d’une baisse de la demande pour le carburant destiné aux avions.
« Il semble que l’AIE estime que les vaccins n’auront pas d’impact positif rapide sur la demande de pétrole », a ajouté M. Fritsch, un caillou dans la chaussure que les investisseurs semblent pour le moment ignorer.
La veille, c’est l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui partageait des prévisions similaires. Les investisseurs ont également mercredi les yeux tournés vers le rapport hebdomadaire très suivi de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sur les stocks de brut dans le pays.
R. E.