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Procès Khalifa Bank : deuxième semaine des plaidoiries de la défense

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Le procès de l’affaire Khalifa Bank se poursuit dimanche au tribunal criminel près la Cour de Blida avec les plaidoiries du collectif de défense des accusés dans cette affaire poursuivis pour corruption, vol qualifié, abus de confiance, faux et usage de faux et abus de pouvoir.

A la deuxième semaine du procès des accusés dans l’affaire Khalifa Bank, entamé dimanche dernier après la réponse favorable de la Cour suprême au pourvoi en cassation du dernier verdict prononcé en 2015, les plaidoiries du collectif de défense se poursuivent depuis mercredi passé, à l’issue de l’audition des 12 accusés dont le principal inculpé Abdelmoumène Khalifa, ancien président directeur général du Groupe Khalifa ainsi que des témoins et des parties civiles.

Dans ses plaidoiries, le procureur général a requis des peines allant de 4 ans de prison ferme à la perpétuité à l’encontre des accusés. Le collectif d’avocats du principal accusé Abdelmoumène Khalifa a nié toutes les inculpations portées contre son client, des charges, selon lui, «montées de toute pièce pour des motifs politiques», alléguant que «le sentiment d’insécurité qu’il ressentait pour plusieurs considérations et la peur de ne pas bénéficier d’un procès équitable ont empêché Abdelmoumène Khalifa de se rendre à la justice».

La défense de plusieurs autres accusés en liberté, tous présents aux audiences depuis le début du procès, prétend que leurs clients se sont vus arbitrairement privés de leur liberté et leurs biens confisqués pour le simple fait qu’ils étaient des cadres proches du principal accusé dans l’affaire, lui aussi «victime de règlement de compte de l’ancien système».

En 2015, l’accusé principal Abdelmoumène Khalifa a été condamné par le tribunal criminel près la Cour de Blida à dix-huit (18) ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un (1) million de DA avec confiscation de l’ensemble de ses biens. Abdelmoumène Khalifa (actuellement en détention), de même que d’autres accusés en liberté, sont poursuivis pour les chefs d’inculpation de «constitution d’association de malfaiteurs, vol qualifié, abus de confiance, falsification de documents bancaires, corruption, abus de pouvoir, banqueroute frauduleuse, faux et usage de faux».

Créée en 1998, la banque Khalifa avait été dirigée par Ali Kaci. Le conseil d’administration avait confié, par la suite, la présidence du Groupe à Abdelmoumène Khalifa en sa qualité de Pdg entre 1999 à 2003.
R. N.

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