La vague de chaleur qui touche plusieurs régions du pays est due à la présence d’un couloir dépressionnaire provenant du sud, atteignant les régions côtières et proche-côtières, a-t-on appris mardi auprès de l’Office national de météorologie.
« Cette situation est due à une stabilité des centres d’action dans l’atmosphère et la présence d’un couloir dépressionnaire provenant du sud et qui touche également les régions côtières et proche-côtières », a indiqué à l’APS Mme Houaria Benrekta, responsable de la communication à l’Office national de météorologie, ajoutant que les températures connaitront, dès mercredi, une baisse sur les différentes régions du pays avant de revenir à la normale samedi prochain.
Elle a précisé que le mercure va baisser durant les prochains jours avec des températures entre 28c et 32c sur le nord du pays et 38c sur les wilayas de l’intérieur. Les fortes chaleurs persisteront en revanche sur les régions intérieures de l’Ouest du pays où le mercure pourrait atteindre les 40c et dépasser les 45c sur le sud avec des pics de 47c localement à In-Salah et Adrar, a-t-elle expliqué.
Mme Benrekta a rappelé, à ce propos, que l’ONM avait émis une alerte météo sur cette vague de chaleur en annonçant des températures de 47c sur le nord de Tamanrasset, Adrar et Ouargla, 44c sur les wilayas de l’intérieur Ouest à l’instar de Relizane, Chlef, Mascara, Sid Bal-Abbes et Saïda, et 38c sur les régions côtières.
Il est à rappeler que les prévisions saisonnières de l’Office nationale de météorologie avaient annoncé des températures élevées allant globalement de la « normale à au-dessus de la normale » durant cet été (juin-juillet-août), en particulier dans les régions côtières, en raison notamment du « déficit pluviométrique » enregistré durant l’hiver et le printemps derniers.
Selon les mêmes prévisions, l’anticyclone des Açores (zone de hautes pressions qui se manifeste au nord de l’océan Atlantique) devrait être plus développé qu’habituellement en s’étendant sur l’Europe et en raison du déficit pluviométrique enregistrée durant les deux précédents trimestres (l’hiver et le printemps), ces situations anticycloniques prévues de se manifester au-dessus d’un sol sec, pourraient augmenter le risque de vagues de chaleur.
R. N.