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Justice : reprise mardi du procès de l’homme d’affaire Ali Haddad

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La première audience du procès de l’homme d’affaire Ali Haddad, suspendue en raison du décès de l’avocat et frère de l’ex premier ministre, Ahmed Ouyahia se poursuivra demain mardi, a annoncé dimanche le juge près le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger).

Présentant ses condoléances à la famille Ouyahia et la corporation des avocats, en son nom personnel et au nom des magistrats, du Procureur de la République et du président du Tribunal, le juge a annoncé la levée de l’audience, ouverte la matinée, et sa reprise mardi prochain, en autorisant à Ahmed Ouyahia d’assister aux Funérailles de son frère.

Dans cette affaire, sont poursuivis Ali Haddad et des membres de sa famille, les deux ex Premier ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, les anciens ministre Amar Ghoul, Boudjemaa Talai, Abdelkader Kadi, Abdelghani Zaalane, Abdesslem Bouchourab, Mahdjoub Bedda, Youcef Yousfi, Amara Benyounes et d’autres cadres supérieurs.

Lors de l’audience du matin, le juge a entendu Ali Haddad qui a rejeté en bloc toutes les accusations retenues contre lui reconnaissant néanmoins avoir bénéficié de plusieurs fon ciers dans différentes wilayas, dont Bejaia, Bouira et El-Bayad pour réaliser ses projets d’investissements.

Il a affirmé, dans ce sens, que son groupe s’acquittait «régulièrement» des impôts et taxes de Douane. Admettant que son groupe avait obtenu plusieurs crédits pour la réalisation des projets, il a fait état de difficultés à recouvrer les créances auprès de nombreux départements ministériels.

Par ailleurs, Ali Haddad a avoué au Tribunal qu’il avait mis à la disposition de la direction de la dernière campagne électorale de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika quatre (04) fourgons de diffusion directe «à la demande de son frère Saïd Bouteflika».

De son côté, l’ex premier ministre, Abdelmalek Sellal a déclaré au Tribunal que l’ancien Président Bouteflika «s’est porté candidat à un 5e mandat en tant que candidat libre et non d’un quelconque parti politique», ajoutant que «c’est le frère de l’ancien président, Saïd Bouteflika, qui gérait la Communication au sein de la direction de campagne».
R. N.

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