Rachid Arhab, ancien journaliste de France 2 et ancien membre du CSA, d’origine algérienne, revient dans cette interview accordée au site en ligne «timesalgerie» sur le grand hommage qu’il a redu au grand chanteur Idir, décédé le 02 mai 2020. Cet hommage diffusé, aujourd’hui 12/06 sur «Plumm», une télé numérique, lancée par l’ancienne journaliste de France 2, a vu la participation d’une pléiade d’artistes imminents du côté algérien tout comme du côté français. Rachid Arhab considère cet hommage comme devoir envers celui qui a bercé la jeunesse de pas mal de générations.
Propos recueillis par Hacène Nait Amara
Plumm TV a rendu un grand hommage au regretté chanteur Idir de son vrai nom Hamid Cheriet, décédé le 02 mai écoulé. Comment l’idée d’une telle initiative a germé chez vous ?
Dès que j’avais appris la triste nouvelle de la mort de Idir, j’ai pleuré pendant trois heure avant de penser à faire quelque chose. On a appelé le chanteur Maxime Le Forestier, dès le lendemain, et de fille en aiguille, on a établi toute une liste de chanteurs à contacter pour leur proposer de prendre part à cet grand hommage pour Idir. Au tout début, on a contacté trois chanteurs, Maxime Le Forestier, Francis Cabrel et Souad Massi et par la suite on a élargi la liste à d’autres chanteurs tels que, Chemsou Freeklane, Taoues Arhab, Amel Zen et Algérino, car on a voulu absolument qu’il ait des chanteurs des deux rives de la Méditerranée sans oublier bien sûr la choral lcosium. L’idée est qu’il est des genres de personnalités et de musicalités différentes, mais qui viennent chanter Idir.
Concrètement comment le travail a été fait ?
Le confinement oblige, puisque le travail a été fait pendant cette période, mais à la limite une telle situation nous a beaucoup arrangé dans la mesure où on aurait jamais réussi à réunir tous ces artistes dans un même studio, ne serait ce que pour une question d’agendas des uns et des autres.
Le projet de réunir tout ce beau monde dans un même studio pour chanter Idir est-il, envisageable voir réalisable ?
Inch’ALLAH, pourquoi pas. Moi j’ai un rêve; celui de concrétiser le projet initié par les amis du Idir lesquels voudraient bien marqué le premier anniversaire de la mort du chanteur (02 mai 2021) par le dépôt d’une stèle dans le village de Idir à Beni Yenni. Et mon rêve est de pouvoir amener tous ces chanteurs ce jour-là à Beni Yenni. J’ai déjà proposé l’Idée à Maxime Le Forestier qui qui l’a tout de suite accepté, en attendant de la proposer aux autres.
Qu’il est le souvenir que vous gardez de Idir et qui vous a marqué le plus ?
Il y a un peu moins de dix ans, je l’avais convié à l’anniversaire de ma maman que j’avais organisé à la maison à Paris, il était venu en surprise sans que ma maman le sache et on a tous chanté ensemble avec Hamid (Indir ndlr). Pour moi, c’est le plus beau cadeau que Idir ne m’a jamais fait.
Un dernier mot ?
Hamid Cheriet est parti après une vie pleine et une carrière hors norme
Désormais Idir prend le relai, son œuvre entre dans la légende de l’Algérie : éternelle.
H. N. A.