Les citoyens se lassent, souffrent et attendent avec impatience que ce confinement forcé prenne fin enfin…Or, une pareille décision ne saurait être prise à la légère.
La vie de dizaines de milliers d’Algériens en dépend directement. Les citoyens, qui pestent contre ce « pouvoir qui brident leurs libertés et les oblige à rester chez eux en plein mois de carême, oublient, ou feignent d’oublier, que la fin de leur calvaire dépend quasi-intégralement d’eux. Mohamed Saïd, Porte-parole de la Présidence de la République, avait été très clair sur cette question : la décision, purement technique, ne dépend que de nous. Preuve en est cette énorme reculade des pouvoir publics après leur décision de prolonger le déconfinement, et de rouvrir plusieurs commerces.
L’inconscience de beaucoup de citoyens avait en effet provoqué de nouvelles, et immédiates, fermetures. Tout le monde ou voir, exemple, de quelle manière les gens se ruaient sur la semoule et la farine, sans le moindre respect pour les consignes de sécurité sanitaire édictées par l’OMS. Cette insouciance a fini par rehausser les cas de contamination au Covid-19.
Dans le privé des secrets d’alcôves coiffeurs et coiffeuses travaillent à « rideau baissé ». D’aucuns se permettent même d’organiser des prières collectives sur des terrasses. Ainsi donc, et alors que beaucoup de pays négocient un très délicat virage ver le déconfinement, l’Algérie est appelée à éviter un nouvel faux départ.
Pour cela, la contribution et l’implication de tout le monde est indispensable. Des « gestes-barrières » simples doivent être adoptés et entrer dans nos mœurs. C’est à ce prix, et celui-là seul que nous pourrons enfin renouer avec une vie normale sans risquer sa vie à chaque goulée d’air que l’on respire. Avis !
M. A