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Lutte contre le Covid-19, situation économique du pays, dossier libyen, le Sahel…, les réponses de Belaid Mohand Oussaid

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Le porte-part de la présidence de la République et ministre-conseiller, Belaïd Mohand Oussaid s’est exprimé, ce mardi, sur plusieurs sujets et questions de l’actualité brûlante.

La situation sanitaire du pays due à la pandémie du Covid-19, la crise libyenne  et la situation au Sahel, la liberté de la presse ainsi que  l’emprisonnement de journalistes, le téléthon de solidarité nationale, le projet de révision de la constitution, la situation économique du pays et les derniers changements opérés au niveau de l’Armée sont entre autres les principaux sujets sur lesquels le porte-parole de la Présidence de la République a été interrogé, aujourd’hui, par les médias nationaux lors de sa  rencontre avec la presse, tenue au siège de la Présidence de la République.

Commençant par  la situation sanitaire du pays, générée par la pandémie de  Covid-19,  Blaïd Mohand Oussaïd a livré une vision plutôt optimiste.

En effet, et se voulant rassurant, le porte-parole de la Présidence de la République s’est appuyé sur les derniers chiffres communiqués par le comité de suivi du Covid-19 qui, selon lui, renseigne, on ne peut plus, sur l’amélioration de la situation, illustrée par la diminution de cas de contamination  et le nombre, en croissance, de guérison (1099 cas jusqu’à hier) grâce au traitement à la  Chloroquine et moins de 10 décès enregistrés ces jours-ci.

Toutefois, un tel constat heureux n’a pas, pour autant, amené le conférencier à se prononcer sur un éventuel allégement des mesures du confinement, expliquant que de telles mesures relevaient du domaine des spécialistes de la santé.

En revanche, il n’a pas manqué d’appeler à davantage de respect des mesures de prévention et de confinement sans lesquelles, il estime que  toute amélioration de la situation sanitaire du pays serait hypothéquée, profitant, au passage, pour rendre un vibrant hommage au corps médical grâce auquel ces résultats ont été obtenus.

Au sujet des numéraires versés, dans le cadre de l’élan de solidarité nationale,   dans les comptes dédiés à la lutte contre le Covid-19, Belaïd a révélé des chiffres de l’ordre de 230 milliards de centimes et  d’un million de dollar, soulignant que leur affectation se fera par le truchement d’une commission ad hoc qu’une commission qui sera  composée du Croissant rouge algérien (CRA) et des représentants de la   société civile, sous la supervision du Premier ministre. Cette commission, opérationnelle dès la  fin de la pandémie «aura pour mission de présenter des propositions au   Président de la République sur les modalités de distribution de ces dons à  qui droit, impactés par la pandémie», a-t-il tenu à préciser.

Au plan économique et en dépit de la chute vertigineuse des prix de pétrole, qui a  engendrer  une crise financière sans précédent, le Porte- parole de la Présidence s’est voulu,  également, optimiste. «Cette crise demeure maitrisée par l’Algérie et les mesures nécessaires pour faire face à la chute des prix de pétrole   ont été prises lors du Conseil des ministres tenu il y a deux mois environ   sous la présidence du président de la République», dira-t-il, en substance.

 Pas de recours à l’endettement   extérieur

A la question de savoir si l’Algérie comptait recourir à l’endettement   extérieur pour faire face à la crise financière résultant de la crise   pétrolière, le ministre conseiller a affirmé que cette option n’tait pas d’actualité.  «Du moment que  président de la République a écarté le recours à l’endettement   extérieur, la position de la République algérienne, par rapport à cette  question, reste la même», a-t-il expliqué.

S’agissant de la perte des emplois, du   fait de la pandémie, le conseiller de Tebboune  a rappelé  «l’intérêt   porté par le président de la République pour tout ce qui a trait à la prise   en charge des répercussions de la pandémie et au soutien de l’ensemble des   personnes affectées», faisant remarquer qu’un recensement d’identification de travailleurs et entreprises impactés par les mesures de   confinement, était en cours, ajoutant qu’une telle opération nécessitait du temps.

Au chapitre des questions qui fâchent, notamment celle de savoir  si le projet du président Tebboune de bâtir une ‘’Nouvelle Républiqu’’, où le respect des principes démocratiques sera une ligne rouge n’était pas en contradiction avec l’atteinte à la liberté de la presse, à travers l’emprisonnement de journalistes, Belaïd Mohand Oussaïd, a tenu à rappeler les engagements du président de la République quant à la garantie et de la liberté de la presse.

Dans ce  contexte,  Il a expliqué que le journaliste se doit de respecter les l’éthique et la déontologie du métier. «La diffamation, l’invective, l’insulte ou l’atteinte à la vie privé des personnes s’inscrivent en porte à faux des règles élémentaires du journalisme», a-t-il rétorqué, ajoutant que «tout journaliste faisant fi à ces règles et lois s’expose aux poursuites judiciaires en qualité de citoyen ordinaire et pas en tant que journaliste ».

 Crise libyenne : au solution n’est acceptable en Ly sans que l’Algérie ne soit associé au règlement de cette crise»

A l’international, le sujet a focalisé sur l’opposition d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, en l’occurrence les USA, à la nomination de Ramtane Lamamra, diplomate et ancien ministres des Affaires étrangères algérien, en qualité d’envoyé spécial de l’ONU en Libye.

Sur cette question, le Conseiller à la Présidence a estimé que l’opposition de ce membre du Conseil de sécurité (sans citer son nom) à la désignation de Ramtane Lamamra en tant qu’envoyé spécial de l’ONU en Libye obéissait à une logique de coalition de pays qui voient leurs intérêts et objectifs menacés par la nomination du diplomate algérien à ce poste.

Il n’empêche que l’Algérie «suit de très près l’évolution de la situation en Libye, un pays avec lequel elle partage une immense frontière et aucune solution n’est acceptable sans que l’Algérie ne soit associé au règlement de cette crise» a-t-il fait observer, avant de soutenir, par ailleurs, et s’agissant de la situation sécuritaire au Sahel dans son ensemble que celle-ci restait «au cœur des préoccupations des plus autorité du pays et, à leur tête, le président Tebboune, même en cette conjoncture de crise sanitaire mondiale due au coronavirus », a-t-il conclu.

 Hacène Nait Amara

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