Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Cherif Omari a fait état de mesures pour absorber la surproduction enregistrée dans la filière pomme de terre sur la base des propositions formulées par les professionnels, en coordination avec les secteurs concernés.
Intervenant lors d’une réunion de travail avec les professionnels de la filière pomme de terre en présence des représentants du Conseil national interprofessionnel de la filière (CNIFPT), le ministre a souligné la nécessité de trouver des débouchés à la filière pour lui permettre d’être un créateur de richesse et de contribuer au développement de l’économie nationale, plaidant pour des programmes étudiés en vue de la transformation, l’exportation et la commercialisation locale.
Il a affirmé, à ce propos, que l’agriculture étant un élément essentiel dans l’équation de la production, devrait contribuer dans un cadre organisé au sein du CNIFPT et en coordination avec les différents représentants de la tutelle, à la mise en place de programmes de commercialisation du produit, avant même sa culture.
II a rappelé, dans ce sens, les orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour appuyer davantage agriculteurs, asseoir une production agricole dans les régions non-exploitées et accorder un grand intérêt aux activités de transformation et d’exportation.
L’excédent de production de cette année est «une aubaine» pour le pays et le résultat direct des efforts consentis dans cette filière au Sud et dans les Hauts-Plateaux, ayant permis de sortir du déficit saisonnier et d’instaurer une continuité de la production.
M. Omari avait donné des instruction pour mettre à la disposition des agriculture les chambres froides de l`entreprise publique, entrepôts frigorifique de la Méditerranée (Frigomédit), et ce jusqu’à la mise en place de la feuille de route qui sera adopté» par les professionnels de cette filière pour la valorisation de leur production.
Le ministre a fait savoir que l’action est focalisée actuellement sur une plus grande structuration de la filière et l’activation des moyens de régulation en vue de la maitrise du marché national et de la promotion des exportations et des opportunités de transformation. La filière des pommes de terre commence à trouver une place dans les marchés mondiaux, d’où l’impératif d’oeuvrer davantage à promouvoir son exportations.
Une réunion est prévue, au courant de cette semaine, avec les représentants des commerçants et les responsables du secteur du commerce pour trouver des solutions durables à la commercialisation du produit et la coordination entre les professionnels.
«Des ateliers se penchent sur l’étude de programmes d’exportation et de transformation par voie de contractualisation, la recherche de solutions aux problèmes liés aux rapports des agriculteurs avec les banques, et l’accompagnement financier», a-t-il fait savoir.
Soulignant l’impératif de préserver le revenu du petit agriculteur et son accompagnement pour l’amélioration de sa condition, le ministre a tenu à affirmer que «les portes du ministère demeurent ouvertes via ses directions dans toutes les wilayas, pour écouter les préoccupations des agriculteurs, examiner et mettre en oeuvre les mesures appropriées».
Il a s’est félicité, en outre, du savoir et de la disponibilité d’une main d’œuvre expérimentée dans cette filière, ce qui l’a met dabs une situation confortable sur ce plan.
M. Omari avait tenu plusieurs réunions avec l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes (ONILEV) et avec le groupe industriel Agro logistique (AGROLOG) pour arrêter les objectifs et les mesures à mettre en place en partenariat avec les différents professionnels.
R. N.