Les prix du pétrole se sont redressés, évoluaient à des plus hauts depuis septembre, vendredi en cours d’échanges européens, portés par les perspectives d’un prochain accord commercial sino-américain et par la victoire des conservateurs au Royaume-Uni.
Vers 11H15 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 65,18 dollars à Londres, en hausse de 1,53% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI pour janvier gagnait 1,27% à 59,93 dollars.
En touchant respectivement 65,22 dollars et 59,96 dollars le baril, les cours du Brent et du WTI ont même atteint des records depuis le mois de septembre.
« Grâce à une large victoire de Boris Johnson aux législatives au Royaume-Uni et un +nous y sommes presque+ dans la (résolution de la) guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, le Brent est dans le vert », a résumé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Selon la presse, Washington renoncerait à mettre en place dimanche une nouvelle salve de tarifs douaniers sur quelque 160 milliards de dollars de biens chinois (téléphones portables, consoles de jeux vidéo, vêtements de sport).
La Chine a néanmoins refusé vendredi de confirmer qu’un accord commercial partiel avec Washington était imminent réaffirmant cependant qu’un tel accord devait être « mutuellement bénéfique ».
Par ailleurs, « la fin de l’épisode sur le Brexit soutient également les prix du pétrole », a estimé Eugen Weinberg, de Commerzbank.
La victoire écrasante de Boris Johnson aux élections législatives britanniques devrait permettre de réaliser le Brexit d’ici fin janvier et apporter un bol d’air à la cinquième économie mondiale, même si les négociations sur la future relation commerciale avec l’UE restent à mener.
Le scénario qui se dessine « encourage les perspectives d’une demande plus soutenue (en pérole) à moyen terme », a ajouté l’analyste.
R. E.