Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelaziz Belaïd a mis en avant, vendredi à M’Sila, l’impérative révision du système éducatif en Algérie pour pouvoir réunir les conditions propices à l’élève et permettre au secteur de reprendre la place qui lui sied.
Animant un meeting populaire à la maison de culture de la wilaya, le candidat Belaïd s’est engagé à procéder à une « révision de l’ensemble des lois relatives à l’enseignement et aux méthodes éducatives », et de mettre en place un programme « répondant aux aspiration du peuple qui permette à l’enseignant et à l’élève de reprendre leur véritable place », estimant que « tout projet de société débute par l’école ».
Il a affirmé dans ce cadre que les politiques précédentes avaient mis le secteur de l’Education dans plusieurs problèmes ce qui s’est négativement impacté sur le niveau de l’enseignement, soulignant l’importance d’accorder toute l’attention à l’éducation pour construire une société saine, équilibrée et forte.
Assurant que le problème de l’Algérie n’était lié ni à l’économie ni au manque de ressources mais dans la formation de l’Individu, le candidat Belaïd a indiqué que l’Algérie disposait de tous les moyens pour construire une économie solide par le recours à la ressource humaine, notamment les jeunes.
Ce sursaut économique ne peut être réalisé dans le climat d’instabilité politique que vit le pays, a-t-il dit, réitérant son appel aux Algériens pour participer massivement lors du prochain scrutin afin d’élire un président compétent et en mesure de réaliser ses aspirations.
« Le sursaut populaire du 22 février a été un coup de tonnerre qui a pulvérisé les foyers de la corruption », a-t-il dit. Après avoir déjoué le plan du cinquième mandat de l’ancien président, on doit réfléchir maintenant sur la phase d’édification des Institutions, la correction des lois et contrecarrer les desseins des « relais de la bande qui sont en prison », a-t-il encore ajouté.
Le candidat du Front El Moustakbal a promis, s’il venait à être élu président le 12 décembre prochain, d’oeuvrer pour la réalisation de « l’équilibre régional » à travers le lancement de projets économiques répondant aux spécificités de chaque région, et ce contrairement au régionalisme qui était de mise lors des deux précédentes décennies.
Le candidat à la magistrature suprême s’est également engagé à assoir un Etat social d’institutions conformément aux principes de la déclaration du 1er novembre.
« Les mercenaires du Parlement européen » qui a consacré une séance pour l’examen de la situation en Algérie ne peuvent arriver à leurs fins, car le « peuple Algérien est uni et rejette toute ingérence dans ses affaires internes », a rappelé M. Belaïd, avant de réitérer son engagement à ouvrir un dialogue inclusif avec tous les Algériens pour convenir d’une solution aux problèmes du pays.
R.?N.