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Mohamed Loukal, ministre des Finances : « Le PLF 2020 favorise le climat des affaires et l’investissement »

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Le PLF 2020 favorise le climat des affaires et l’investissement Le ministre des Finances Mohamed Loukal a affirmé, lundi devant le Conseil de la nation, que le projet de loi de Finances 2020 (PLF) vise à améliorer le climat des affaires et à attirer l’investissement étranger.

L’entrée en vigueur du PLF permettra la levée «des contraintes» sur l’investissement à la faveur de la suppression de la règle 49/51% régissant l’investissement étranger en Algérie, et dont le maintien a été décidé uniquement pour les secteurs stratégiques, notamment les hydrocarbures, a précisé Loukal lors d’une plénière présidée par le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, en présence de plusieurs membres du Gouvernement.

En réponse aux préoccupations des membres de la Chambre haute du parlement concernant l’ouverture de bureaux de change en Algérie, le ministre a indiqué que «les bureaux agrées par la Banque d’Algérie ont restitué leurs autorisations accordées arguant l’absence de bénéfice et la baisse de l’activité touristique».

Concernant la valeur du Dinar, le ministre des Finances a fait savoir qu’elle a connu une baisse durant la période allant de 2014 à 2016 avant d’enregistrer «une stabilité relative».

D’autre part, le ministre a affirmé que l’Algérie «ne recourra au financement extérieur qu’au cas de financement de projets structurels à importance stratégique pour l’économie nationale».

Estimant que l’évasion fiscale a atteint un seuil «inacceptable», Loukal a mis en avant la détermination de l’Etat à réhabiliter et à moderniser l’administration fiscale pour lui permettre le recouvrement de ces fonds.

Après avoir expliqué que le financement non conventionnel était «une dette à long terme» que le Trésor remboursera sur 30 ans à un taux d’intérêt ne dépassant pas 0.5%, le ministre des Finances a rappelé que le niveau de l’endettement extérieur de l’Algérie était des plus faibles au monde avec un taux de 078% du PIB tandis que le taux de la dette publique intérieure était de 40% du PIB.

Pour ce qui est de l’inflation, le premier argentier du pays a fait état d’une baisse notable, passant de 4.45% fin septembre 2018 à 2.01% fin septembre 2019. Cette baisse, a-t-il précisé, a été possible grâce à une panoplie de mesures mises en place, dont la réalisation des marchés de gros et de détail, la lutte contre les pratiques frauduleuses, outre la politique monétaire adoptée par la Banque d’Algérie pour récupérer l’excédent de liquidité et stabiliser les cours de change.
R. N.

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